Se faire du bien sans se faire mal
Ah le sport, quelle activité formidable ! Le sport, c'est une exigence de rigueur, c'est aller au bout de soit même, repousser ses limites, connaître les bienfaits d'une souffrance physique volontairement infligée.
Ben moi, la souffrance auto-infligé, ça me fait pas rêver. Je ne suis plus allergique au sport depuis que je trouve un réel bien-être à nager, c'est à dire me dépenser selon mes capacités en me vidant l'esprit (reprise samedi avec Monsieur P.). Mais qu'on ne me fasse pas le coup de la souffrance qui fait du bien et des limites dépassées, machin chouette… En tout cas, c'est pas comme ça qu'on va me donner envie de faire du sport.
Des souffrances, on peut s'en infliger tous les jours. C'est une question de volonté. Abdo-fessiers ou scarifications, au choix.
Il y a quelques années, j'ai moi-même pratiqué de manière assez intensive l'anorexie et la boulimie, deux disciplines qui exigent une grande rigueur, permettent d'aller au bout de soi-même, de repousser ses limites et de connaître les bienfaits ( ?) d'une souffrance physique volontairement infligée.
De la sous-nutrition volontaire à la surconsommation alimentaire organisée, accompagnée ou non de vomissements provoqués, je connais des tas de moyens de me faire souffrir, dont j'ai pu alors penser qu'ils me faisaient du bien.
Je suis de mauvaise foi ? Je sais.
jeudi 13 novembre 2003
vendredi 7 novembre 2003
Trop la honte !
Sous prétexte que je suis une des seules d'jeun's de mon cravail (c'est très relatif, c'est juste qu'ils ont tous 50 balais), je soupçonne mes collègues de vouloir me faire Catherinette en même temps qu'une vraie fille de 25 ans qui ne s'est pas encore laisser épouser. Or, c'est comme anorexique : à 30 ans c'est ridicule.
Je sens qu'ici je vais garder ce statut de junior pendant encore quelques années : le temps qu'ils aient tous pris leur retraite. Tous les qualificatifs gentils qui me sont attribués se réfèrent à un bébé ou au mieux une fillette. Je suis " leur puce ", je suis " Emilie Jolie ", je suis " la petite "…Putain, j'ai 30 ans !
Publié par MD à vendredi, novembre 07, 2003 |
J'ose plus aller sur le site France Info...
... à chaque nouvelle connexion aujourd'hui, y'a un mort américian de plus en Irak.
Publié par MD à vendredi, novembre 07, 2003 |
C'est toujours ça...
Comment se remettre d'une semaine de merde ou rien ne marche comme on veut ? Un bon week-end prolongé dans la Haute-Saône (Vesoul et environ, je précise pour PaCa). Au moins un jour férié que Raffarin n'aura pas...
Publié par MD à vendredi, novembre 07, 2003 |
jeudi 6 novembre 2003
A ceux qui m'ont un jour trouvée désagréable…
Je tiens à votre disposition les coordonnées d'un commercial d'agence de com avec qui j'ai passé la journée et qui, lui, peut vraiment témoigner que je suis une fille désagréable, quand je veux. J'avoue m'être surprise moi-même. Comment peut-il y avoir tant de fiel dans ma si petite personne ?
Publié par MD à jeudi, novembre 06, 2003 |
lundi 3 novembre 2003
Niche marketing
Il y a quelques semaines, mon ami le Pape (qui ces derniers temps fait une super promotion pour l'euthanasie) a béatifié Mère Teresa. Voilà une femme sainte en effet. Elle a dévoué sa vie entière aux pauvres de Calcutta, les lépreux, les milliers de malades meurtris dans leur chair, rebus de la misère absolue. Elle a mené avec eux une vie de pauvreté dans la crasse et l'odeur de la mort.
Elle fut récompensée en 1979 d'un Prix Nobel de la Paix (comme Kissinger, c'est une référence…) qu'elle salua dans un discours plein de foi (normal, en même temps), n'omettant pas de préciser que " the greatest destroyer of peace is abortion " (grosso modo : " le plus grand ennemi de la paix est l'avortement ").
Ben moi je dis : normal. La surnatalité, les enfants abandonnés dans le caniveau, cette multitude non désirée née de mère lépreuse de 13 ans, après tout c'était son fond de commerce. Le droit des femmes à disposer de leur corps aurait porté un grave coup au marché indien du miséreux et du lépreux. C'était un coup à casser le marché.
Votre avis sur mon avis : monavissurtout@netcourrier.com
Publié par MD à lundi, novembre 03, 2003 |
vendredi 31 octobre 2003
Vous n'aurez pas ma liberté de blogguer…
Après une période de suspicion et de ramollissement intellectuel, le jouli blog Mon avis surtout reprend peu à peu du service. Sa distinguée rédactrice, moi-même, a connu des hauts et des bas, sans oublier la fameuse période où l'ensemble des anciens collègues de le BoCravail avait rejoint mon lectorat, histoire de s'assurer que je leur bavais bien sur la gueule (qu'ils ont moche pour certains, mais bon…). Alors qu'ils me l'auraient demandé, je l'aurais certifié sur l'honneur : je suis une salope putride et je les vomis. En tout cas ceux à qui je n'ai pas fait savoir le contraire.
J'ai donc mis un frein à mon expression pendant quelques semaines pour ne pas plus foutre la merde que je l'avais déjà mise chez mes petits lapins glandeurs, qui depuis mon départ de cette petite structure déstructurée, glandouillent de moins et moins (font mon cravail en plus du leur). Puis à la rentrée, je me suis laissée submerger par le stress et la pression que subit tout employé modèle dans une grande entreprise à l'organisation complexe. En clair, je me suis laissée casser les couilles par des idiotes parce que les GrossBouates ont une immense capacité à bordéliser. Mais là, j'ai décidé que c'était fini ! Me revoici un brin vulgaire et limite désagréable. Armée contre l'adversité donc. Parée pour faire face à cette armée mexicaine en déroute que je me tape tous les jours en réunion. Point avare en " rien à péter " ou en " si t'as une meilleure idée, n'hésite pas à nous la faire connaître " ou encore en " c'est pas ce que je te dis depuis une heure ? ". Ne reculant pas devant un " putain, mais on avait décidé ça y'a deux semaines, Bernadette ! " suivi d'un " Simone, fait quelque chose ou je m'emplâtre Bernadette ". Concluant toujours sur un totalement faux-cultiste : " Bon week-end Bernie ! ".
Conclusion : je prends moins sur moi pour faire croire que je suis une jeune femme patiente et douce, alors que je suis une harpie mal embouchée. Moins de stress, plus de sommeil et sus à l'anorexie (car je l'ai déjà dit, à 30 balais, c'est ridicule, et puis avec mes 2 gros os des hanches qui percent, j'ai plus l'air d'un porte-manteau IKEA que d'un top model ELITE).
Depuis quelques jours, sont de retour dans ma vie, les pâtes au fromage, les tripes à la mode de Caen, le vernis à ongles partout où j'ai des ongles, la lecture d'autres œuvres que les notes de ma direction chérie, le shopping au rayon lingerie du Printemps Nation (la ruine à 2 pas de chez moi), la bonne humeur le matin, l'humeur supportable le soir et le blog adoré.
Pourvu que ça dure.
Publié par MD à vendredi, octobre 31, 2003 |