vendredi 8 octobre 2004

Encore une pour la route
Phrase de la semaine number 4

Avec Pas Zentille, au tel :
Moi : « Dimanche soir, je te ramène le pot à oignons que je t’ai acheté cet été »
Elle : « Mais j’ai pas d’oignons, faut que j’en achète… »

jeudi 7 octobre 2004

La phrase de la semaine ter
je suis lancée là...

Moi au tel avec Pas zentille :
Elle : "Au Canada, ils doivent manger du pingouin aussi"
Moi : "Le pingouin, c'est pas bon, ça sent le poisson"

La phrase de la semaine bis
1 partout

Mon père au téléphone :
"On mange ensemble samedi ? Je suis célibataire ce week-end..."

Faut vraiment que je m'y fasse, il va plus vite que moi.

mercredi 6 octobre 2004

La phrase de la semaine
Il n’est jamais trop tard

Ma mère, au téléphone, en train de gronder la chatoune qui emmerde Charly le chat :
« Vendredi ! Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle à jouer avec la queue des autres ! ».

Heu…, Maman, tu as déjà oublié ?

lundi 4 octobre 2004

L'Abécédaire du week-end

A comme Afghanistan : pays d’Asie où poussent des plantes dont La fille pas zentille a consommé la moitié de la production annuelle vendredi soir.
B comme Bourré : état dans lequel il devient impossible de compter les atouts au tarot.
C comme Champagne : vin pétillant qui se consomme exclusivement avec des frites.
D comme Déroute : se dit d’une tentative de sortie en boîte de nuit hype samedi soir, à l’invitation very special du JCDS, qui se termine à ronfler avant minuit sur le canapé de la fille pas zentille.
E comme Enorme : adjectif qualifiant le budget « chaussures- pull en soie ou mohair » de La fille pas zentille dès qu’elle se promène vers chez moi.
F comme Farandole : se dit à propos des dizaines de desserts que sort La fille pas zentille quand on dîne chez elle, devant des séries où les gens crèvent la dalle.
G comme Grossièreté : mots qu’il ne faut pas dire devant une enfant de 8 ans, même si elle a l’air dans avoir 12, quand on sait qu’elle va obligatoirement les répéter.
H comme Haschich : ne se dit pas, c’est mal, surtout avec des grandes feuilles.
I comme Indigne : se dit de mères de famille qui se bourrent la gueule en jouant aux cartes, et même que le reste, j’vous dis pas…
J comme Jogging : activité sportive où l’on réalise ses meilleures performances les lendemains de cuite où t’as pas dormi, avec un gars pas frais non plus, de préférence en pliant pas les bras parce que c’est encore plus dur.
K comme KékilagrossiCarter : se dit d’une héros d’Urgences pas très crédible quand il double de volume pendant son séjour en Afrique, mais on s’en fout à poil quand même.
L comme Loana : personne qu’on aurait pu rencontrer en boîte si nous ne nous étions pas totalement affalées sur le canapé.
M comme Manzana : liqueur de pomme qui, consommée en grande quantité, assomme et constitue un puissant dépuratif le lendemain au réveil.
N comme Nikee, le JCDS : gars qui compte bizarrement les point au tarot « tu la perds de 10, donc je t’enlève 60 et je nous mets 230 chacun, ce qui me fait 679270, je gagne ».
O comme Onanisme : pratique à laquelle sont réduit(es) les célibataires qui attendent qu’on les rappelle ou qui ne rappellent pas.
P comme Pinard : boisson qui s’achète par 4 rue de Lourmel chez le caviste sympa, sauf quand il veut nous faire déguster dans l’état où l’on est.
Q comme Qui c’est qu’a le Pti ? : au tarot, interpellation rendue nécessaire pas l’alcoolémie des participants qui n’arrivent plus à suivre, surtout Mamie Nova.
R comme Riesling : vin blanc d’alsace fort bon avec un bar au beurre blanc maison (recette sur demande), surtout quand il est dégusté avec des copines devant un sordide épisode d’Urgences.
S comme Sorbet citron : dessert glacé que quand tu verses de la Manzana et de la vodka dechu, ché bon !
T comme Télé : appareil devant lequel on s’endort dans des fringues de putes quand on est censé sortir en boîte le lendemain d’une soirée arrosée.
U comme Uhuh ! : exclamation du personnel du Sis kebab à côté de chez moi quand il me voit sortir le samedi soir dans ma ptit jupe en velours grenat, avec des collants résilles et un décolleté plongeant (tout ça pour rentrer dormir une heure plus tard).
V comme VIH : virus qu’ont choppé tous les ptis nenfants zafricains qui crèvent dans l’épisode d’Urgences qu’on regarde en s’empiffrant.
W comme WC : lieu où on se rend 6 fois dans la nuit après avoir trop picolé.
X comme X : se dit d’un fin de soirée au Pink Paradise, à laquelle on n’était pas, vu qu’on était au fond de notre lit, mais que nous au moins, on finira pas à "Paris Dernière" entre une morue à oilp et une sous-vedette de la télé.
Y comme Ya rien d’autre comme musique ? : se dit à la fin de la top djeuns compil NRJ Hits qui fait trop kiffer grave la Mamie Nova et le « encore Jeune, toujours Cadre, variablement Dynamique et tellement Sportif ».
Z comme Zentille : ne se dit pas d’une fille qui l’est pas mais qui fait très bien les croque-monsieurs et le bar au four.

De l’absurdité totale de mon existence

Après un début de week-end très sympa, que je vous conterai ultérieurement, hier a été une journée plus difficile puisqu’il m’a fallut affronter une réalité que je repoussais depuis trop longtemps.
Comme l’écrivait il y a quelques mois quelqu’un que vous lisez peut être, rompre avec un amour, signifie aussi qu’il faut rompre avec son entourage proche, sa famille, ses amis, son environnement. On peut avoir des amis communs, mais les vieux copains de votre ex, resteront ses copains et seront là pour lui quand vous allez disparaître de sa vie.
C’est un cap que j’ai eu beaucoup de mal à passer. Partir, ne plus aimer, mettre fin à 7 ans de vie commune, ce n’est que la première étape d’une rupture. Tant que le lien persiste, on crée de l’espoir et on se demande soi-même si l’amour ne reviendra pas. C’est un leurre. L’affection reste, l’attachement demeure, les points communs, les conversations restent faciles parce qu’on se connaît par cœur. Et puis c’est tellement rassurant de poursuivre les bons côtés d’une relation, le verre de vin au bar, les histoires du boulot, les nouvelles de la famille et des copains.
Pourtant après 6 mois, il faut me rendre à l’évidence. L’amour n’est pas revenu et ne reviendra pas. Le contact physique m’est insupportable malgré toute l’amitié que j’ai pour lui. Ce qui nous lie, ce sont des souvenirs et une grande tendresse.
Il m’a donc fallut accepter de rompre avec ce qui me relie encore à lui. Ne plus avoir de ses nouvelles, ne plus en avoir de sa famille, de ceux de ses amis qui comptent beaucoup pour moi, et de leurs enfants que j’adore. Là, dans ma cuisine, la petite vache confectionnée par un petit garçon et le papillon dessiné par sa sœur, creusent la plaie douloureuse : je ne les verrai pas grandir et je ne connaîtrai pas leur petit frère qui vient de naître.
Au moment où j'envoie une réponse définitive au SMS de ce garçon qui m’aime toujours, je n’en suis que trop consciente. C’est un peu plus de solitude qui s’abat sur moi, mais c’est aussi pour lui la chance de vivre une autre histoire, ce que ma présence dans sa vie rend difficile.
Ce n’était donc déjà pas facile-facile comme dimanche, mais je ne m’attendais pas à ce que ça tourne à l’absurdité totale. En rentrant de mon dîner lipidique devant des petits africains qui meurent, je relève mes mails. Satisfaction de constater que le gars avec qui je corresponds depuis une semaine m’a répondu. Puis effondrement. Ce qui n’était qu’un tout petit doute tourne à la certitude. Ce garçon avec qui j’ai des échanges très sympathiques, au point que je suis prête à accepter sa proposition de le rencontrer si rapidement, signe son mail d’un prénom qui ruine mes espérances. Je le connais, c’est presque sûr. Il ressemble, a le même prénom, les mêmes loisirs et les mêmes idées qu’un garçon que j’ai croisé il y a deux ou trois ans lors d’un week-end entre copains. C’est un vieil ami du papa du petit garçon à la vache et de la petite fille au papillon. Et ça c’est le truc le plus grotesque qui pouvait m’arriver.