jeudi 17 mars 2005

Pourquoi ?

C’est à cette question que je vais répondre :
Parce que c’est le printemps et que le soleil égaie ma maison
Parce que j’avais envie de changement (j’ai déjà changé 4 fois au moins…)
Parce que j’avais envie de plus de luminosité, de clarté
Parce que je voulais encore du rose
Parce que j’aime bien
Parce que je fais bien comme je veux, nah !
Parce qu’il aura bientôt 3 ans, ce blog…

mercredi 16 mars 2005

Avant la douche

Comme Davina vous l’a raconté, nous fréquentons hebdomadairement un club de sport dans les quartiers chics. On s’en aperçoit dès la sortie du métro que le quartier est chic, sauf en cas de rixe de djeunz comme il y a deux semaines, car avec tous ces sauvageons dans nos rues, on n’est plus tranquille nulle part. La caractéristique du quartier chic, est que l’autochtone ne va pas au pain, comme toi et moi, en survet, avec aux pieds ses vieilles Nike (j’espère recevoir des avantages bassement matériels à chaque fois que je citerai cette très bonne marque qu’une personne de ma connaissance commercialise à ses heures perdues). L’hiver, l’habitante du quartier chic se rend chez M et Mme Dugenou, boulangers Banette qui écoulent à 1,10 pièce la Tradition 1900, vêtue de son vison fétiche, son Vuitton vintage sous le bras et ses escarpins Prada aux pieds, les vieux, ceux de la saison dernière. Par temps frais, la peau d’animal mort est surmontée d’une chapka à oreillettes et par temps plus chaud d’une casquette Von Dutch. Gageons qu’à la belle saison, le vison laisse sa place à un fort seyant blouson Dior, le modèle Rasta de préférence, avec des gros D moirant l’étoffe et des rubans cousus aux couleurs jamaïcaines (Bob fait des triples boucles piquées dans sa dernière demeure). Super chic.
Malgré cet environnement hostile au bon goût, il est bien sympa notre club de sport. Lumineux, joliment agencé et peoplé… c'est-à-dire peuplé de véritables peoples qu’on connaît. On s’y sent bien et surtout, on s’émerveille de nos exploits sportifs. Car on s'y douche beaucoup, mais pas seulement. Avant une bonne douche, il nous arrive de faire un peu de sport. Et c'est parfois enivrant. En effet, malgré ma raideur légendaire, ma tonique camarade, dans un élan de bonté mal contrôlé, me fit très aimablement remarquer que j’exécutais les exercices de stretching fort honorablement et surtout bien mieux que nos voisines de tapis. Un instant d’hésitation… et il fallut se rendre à l’évidence. Nos voisines de sport sont bien moins alertes que nous… mais si Geneviève et Thérèse lèvent nettement moins bien la papatte, c’est sans doute parce qu’elles frisent les 70 balais. Ben voui, quand tu fais du stretching dans le 16ème, tu éclates tous les autres gentils adhérents qui ont grosso-modo l’âge de ta mère, voir de Grand-Tante Jeannine. C’est à savoir.

lundi 14 mars 2005

Il faut me laisser tranquille

Je suis malade, un peu, gerbouilleuse et migraineuse en prime. Je suis affalée sur mon siège de bureau agrippée à mon micro pour ne pas glisser sous la table. Dormir…bientôt… encore 3 heures.
Comme j’ai du bol, c’est le moment que choisi ma mère pour appeler et par conséquent pour se faire envoyer péter. Ben oui, quand je suis malade, j’ai envie de parler, c’est bien connu, et particulièrement de ce qui m’a rendue malade, surtout avec des gens qui écoutent à côté.
Tiens, justement, le gars assis en face de moi se colle les doigts dans le nez, ça fait toujours plaisir, mais encore plus quand tu as la gerbe. Il veut pas non plus me sortir des gros steaks et se les coller sur la langue ????
Vu mon humeur et ma vivacité, objectif : échapper aux réunions et causeries de couloir et me casser très vite dans ma maison pour y trouver un nécessaire repos… et accessoirement mon chéri qui débarque demain matin à l’aube et pour qui je veux être resplendissante de santé et de joie de vivre. Y’a du boulot.