vendredi 3 décembre 2004

Indispensables cadeaux de Noël
Un bonheur toujours renouvellé, comme Mon Chéri cerise

31ème Noël avec Maman. Qu’est ce qu’on va s’offrir ? Pas d’idées, démotivées, pas du tout touchée par la grâce de l’esprit de Noël. Un seul objectif : se gaver de dinde (avec de la purée de patates douces, cette année, et j’ai d’autres idées encore secrètes) et descendre quelques bonnes bouteilles stockées avant qu’elles pourrissent (che cherait trop bête).

Du coup, on tourne en rond dans les rayons du BHV. De toute façon, on tourne en rond au BHV parce que quand on cherche une caisse et que l’on suit la direction indiquée par la signalétique « Caisse », on se retrouve immanquablement devant une autre signalétique « Caisse », mais jamais devant une vraie caisse, avec des touches pourvues de chiffres, un tiroir avec des sous et une gourdasse neurasthénique derrière (qui n’a plus de grands sacs plastiques 3 semaines avant Noël, c’est bien pratique). Et c’est tout pareil au Printemps, voir pire. Quelques fois, il arrive que se présente devant nos yeux ébahis un guichet avec un appareil à carte bleue et une dame derrière, mais dès qu’elle te voit t’approcher avec tes ptits culottes « Lulu Castagnette » (vi, je sais, c’est pu d’mon âge, mais bon…), elle te rappelle promptement à la dure réalité des grands magasins : « Ici, je ne prends QUE Aubade ». Une machine à carte bleue snob qui a bon goût de ne tolérer QUE les ptits culottes Aubade. Donc, je refais un tour d’étage avec les Lulu Castagnette à la main, et au bord du cri primal devant les escalators, je décide de les reposer. C’est ça, les grands magasins.
Alors, qu’est ce qu’on va coller sous le sapin (qui a une espérance de vie de 2 heures avec la jeune et dynamique minette qu’est Deteriorator Lethal Vendredi) ? Grand schelem à la Chaise longue : un huilier en alu pour moi et un plateau à fromages avec de ptis couteaux sur un aimant pour elle. Donc, une bouteille et fer et un plateau en bois. Top. Noël, vu comme ça, c’est carrément bandant. Si en plus elle m’offre un ciseau à ongles ou un nécessaire à couture, je pense que le 25 décembre 2004 sera le plus beau jour de ma vie (de dépressive).

Re phrase de la semaine

Œuvre collégiale, big mother et moi

« L’amour est un bouquet de violettes pourries, qui puent du cul »

Et en ce moment, ça daube grave.

mardi 30 novembre 2004

Vaness maniak

Tandis que j'essaie péniblement d'écrire quelque chose d'intelligent à une personne plutôt intelligente, quoique recherchée par les forces de l'ordre pour défonçage de chauffard irascible en milieu (très) rural, il a un vieux à la télé qui ne peut pas faire une phrase sans parler de Vanessa Paradis. Il en parle à sa femme, tout le temps, c'est pathologique. Devant la télé, il compare tout à Vanessa, chanteuses, actrices, boîtes de Whiskas... Il est barjot. Au marché, il parle de Vaness aux commerçants, entre carottes et poireaux. Chez le marchant de journaux, il lit tout le magasin, de Biba au Chasseur Français en passant par Union (alors qu'elle ne mange pas de ce pain là), pour trouver des infos sur Van. Il a dévissé grave Papy. 72 balais, et il cause que de Vanessa Paradis, 24 sur 24. Mémé a envie de le tuer et d'envoyer son cadavre découpé en morceaux par colis postal chez les Depp. Déjà, elle lui a ruiné ses posters qu'il avait foutu partout dans le joli living vert pipi, au dessus des napperons (le jeté de canapé est en imitation tigre, c'est dire si la tronche de la Paradis pourrissait la déco). Mais le vieux fou, Léon, de son pti nom, il les rachète imperturbable. Avec le DVD de « Noce Blanche » qu'il a vu 200 fois. Etonnant.

Même quand je lisais « OK ! », j'étais pas si excitée avec Duran Duran, et c'était en 1985, j'avais 60 ans de moins que ce monsieur. Je pense que cette fixation a un caractère libidineux. Beurk... Enfin, comme moi avec Duran Duran (Beurk... tiens je vais encore recevoir des mails insurgés comme à chaque fois que je vanne sur Duran Duran et Sébastien Folin, les deux sujets qui vous agitent).

lundi 29 novembre 2004

La phrase de la semaine

Lui : « Tu trouves ça normal de se lécher le museau pendant une demi-heure dans le RER ? »
Moi : « Oui… »

Combien de fois vais-je devoir le répéter ? C’est toujours pareil qu’à 17 ans.