jeudi 20 décembre 2007

Ma solution pour sauver les ours

Depuis le temps que des écolos mal-peignés nous serinent avec la banquise qui fond sous les pattes des ours blancs, ils auraient pu envisager une solution radicale pour les sauver, la mienne :

- les installer dans le Doubs : un climat adapté, de grands espaces vierges, pas de phoques à manger, évidemment, mais quand l'ours aura goûter des patates à la cancoillote...

Certes, en préservant cette espèce menacée, on en attaquerait une autre, le Doubiste. Mais celui-ci étant équipé d'un 4x4, il bénéficie d'un avantage indéniable.

Au lieu de monter son slip au monde entier, Jean-Louis Boorlo aurait pu y penser.

jeudi 13 décembre 2007

Vogue édition Lybie

D’ordinaire, la vie parisienne est animée 4 fois par an par le lâché de cintres sur tiges appelé « Fashion week », autrement connu sous le nom de « semaine de la conne » dans les établissements branchés et nocturnes de la capitale.

C’est semaine, c’est la « Mouammar week », dont les VIP ont en commun avec ceux de la « Fashion week », un certain goût pour l’architecture ethnique, la chirurgie esthétique, la coiffure d’avant-garde, la mégalomanie et les déclarations grotesques à la presse. Et tout nouvellement, l’exhortation à la paix dans le monde.

C’est marrant comme Gisèle Bündchen est plus crédible sur ce dernier point.

mercredi 12 décembre 2007

Comme quoi tout arrive...

... même que j'écrive de nouveau. Je ne m'étendrais pas sur la cause de son long silence. Seulement sur ce qui me fait sortir de ma torpeur :

Reuters 10h53 : La RATP fait état d'un trafic normal

Chouette ! Ca veut donc dire que le 62 marche aussi mal que d'habitude.

Et vous ? Ca va la santé ? Moi, moyen, hein... Etant dans les stats nationales de la gastro, je suis partie pour virer végétarienne juste avant Noël tellement tout produit animal me soulève le coeur. Mais je vous en recauserai. Bientôt.

mercredi 12 septembre 2007

Les mots de l'actu

Nicolas Sarkozy
Pas de soleil
Paris Hilton
Pas de croissance
Ben Laden
Rugbymen à poil
Cécilia Sarkozy
Images volées dans Public
Mon nouvel ami Ratatouille
Service minimum
Yasmina Reza
Infanticide
Hillary Clinton
Ministère de l’Epuration et de la Pureté raciale
Maddie Mac Cann
Velib’
François Fillon
Plan anti-glandouille
Guy Môquet
Hausse du prix du pain
Asafa Powell
Profanation de cimetière
Luciano Pavarotti
Expulsion de sans-papier
François Hollande
Révision constitutionnelle
Roger Federer
Pipolisation de la vie politique
Mazarine Pingeot
Réchauffement climatique
Steve Fossett
Islamistes modérés
Ingrid Bettancourt

Voilà tout ce dont j'ai envie de parler. Mais faute de temps, je dirais juste : Chana tova !
Et je retourne égrainer mon couscous.

vendredi 1 juin 2007

Le lapsus qui en dit long

Un Monsieur dans une pharmacie :

"Bonjour, je voudrais une boîte de vitamines C, sans filtre".

mardi 15 mai 2007

Place au nain

Notre vieux Président et sa très vieille Première dame font leur malle et prennent le chemin d’une retraite méritée (?). Enfin, Chirac va pouvoir ne rien foutre sans s’en cacher. Ce soir, il va nous déverser un émouvant discours sur la France, qu’il l’aime beaucoup et les Français, qu’il a fait tout ce qu’il a pu pour eux, jusqu’à embaucher Raffarin, c’est dire.

Chirac a été un Président lointain, absent de la vie politique et médiatiquement inactif, comme en cohabitation permanente (ceci étant dit Mitterand n'était jamais aussi actif qu'en cohabitation). Hors son heure de gloire irakienne, on a juste vu un grand type qui nous balançait 2 ou 3 discours formatés dans l’année (vœux et garden party compris) et qui serrait des louches de bouseux devant les caméras de télé lors de ses 3-4 déplacements annuels. Lui qu’on dit proche du peuple… Il a donné à la fonction présidentielle un formalisme et une solennité qui l’ont renvoyée aux inaugurations de chrysanthèmes de la IVème. Etrange pour un Gaulliste.
Bref, il n’a rien branlé ou pas grand-chose. Forcément, les quelques fois où il a fait des sorties, il s’est banané en beauté : essais nucléaires, dissolution, référendum…

Avec le nouveau, ça va pas être la même. On sent le Président people, tous les jours à la télé pour ses initiatives politiques comme pour ses problèmes conjugaux, pour parler aux Français dans les yeux comme pour bronzouiller sur des 30 mètres.
La Sarko touch : je suis partout, je fais tout, on ne voit que moi et je cause tout le temps. Cela dit, rendre la fonction présidentielle plus active et plus proche, ça peut pas faire de mal.
Sauf si c’est pour passer pour le premier cocu de France. Le Président toutes les semaines dans Voici : et si c’était vrai ?

vendredi 27 avril 2007

La quinzaine où tout est possible

C’est la sixième élection présidentielle que j’ai le plaisir de vivre. Je n’ai pas souvenance de la première et au cours de la deuxième, nombre de subtilités politiques ont pu m’échapper. J’avais surtout été frappée par le fait que Dalida, une dame qui portait des jolies robes fourreau à paillettes dans les émissions des Carpentiers, marchait sur le chemin de Panthéon avec Tonton. Mais depuis 88, je suis attentivement chaque échéance avec un bonheur toujours renouvelé et une attention particulière pour l’entre-deux tours, particulièrement réjouissant avec son lot de trahisons et de promesses de rasage gratis.

Franchement, cette année, on n’est pas volé. Les plateaux télé grouillent de renégats divers qui viennent nous louer le sens moral du candidat de leur cœur, dont ils honnissaient la tendance y’a pas 6 mois de ça. Les têtes d’affiches travaillent, elles, sans relâche, à un recrutement de moins en moins sélectif quant à la probité et au désintéressement des recrutés. Bref, c’est chacun son traître, du compromis jusqu’à la compromission.

Chez Sarko, le meilleur c’est Eric Besson, qui dépasse les limites imaginables de la traîtrise en retournant sa veste en pleine campagne. Comptons aussi une pléiade d’anciens centristes, une belle poignée de Villiéristes, sans oublier, parmi les artistes de cirque, Bernard Tapie, Roger Hanin, André Santini et Enrico, laï laï laï laï.

Chez Ségo, c’est plus subtil, mais tout aussi efficace, dans le registre du reniement de ses principes. Se côtoient quotidiennement du Chevènement, totalement souverainiste et nucléarophile et du Cohn-Bendit, complètement tout le contraire. La patronne n’étant ni l’un ni l’autre pour ne pas risquer de se fâcher. En plus, depuis dimanche, elle a tout plein d’amis trotskos mal lavés-pas coiffés, ce qui est totalement improbable pour une Marie-Ségo, fan de Jeanne D’arc et lookée Paule Ka (j’adore).

De jour en jour, les grandes manœuvres deviennent de plus en plus grotesques. Pour pêcher du centriste bien frais, on renonce à toute fierté et à toute conviction, tandis que les beaux poissons frétillent de joie devant l'hameçon en oubliant leurs engagements suprêmes de la semaine dernière.

Du grand art. Un tel spectacle mérite qu’on se passionne, avec ferveur. C’est comme la Coupe du Monde sauf que c’est tous les 5 ans.

Mine de rien c’est notre avenir qui se trame, et vu la tournure que ça prend, je dirais même que c’est la construction de notre Histoire qui est en jeu, politique tout du moins.

(du coup votez bien, virez le nain)

P.S. : on annonce le ralliement à Sarko d’un Maître renégat, l’inénarrable Maurice Leroy, une sorte de Jedi de la trahison, puisqu’il fut tour à tour communiste, pasquo-villiériste et UDF pro Bayrou (perso, je suis fan).

jeudi 26 avril 2007

Mon Avis Surtout, An VI

Après un mois de silence volontaire, Mon Avis Surtout revient. On s’est tâté, on a hésité, on a réfléchi et on en a conclu que sixième année, il y aurait.

Entre temps, Mon Avis Surtout a eu 5 ans, Ségo a fait 25 %, Raphaëlle nous a broyé les noix tous les mercredis soirs et des gens nous ont raconté, à l’heure du petit déjeuner, qu’ils ont choppé la chiasse en mangeant des mygales mal cuites.

Autant de motivations pour ne pas lâcher l’affaire.

lundi 26 mars 2007

Le Gouvernement Bayrou

Un peu de politique fiction : projetons-nous en mai


Premier Ministre : Dominique Khan-Strauss (car il n’a pas retourné que sa veste)

Ministre de l’Intérieur, des Taquets aux sauvageons et du Salut républicain au drapeau : Maurice Leroy (pour le faire vibrer comme quand il était chez Chevènement)

Ministre des Affaires sociales, du petit Jésus dans la Crèche et de la Méthode des Glaires : Marielle de Sarnez

Ministre de l’Education nationale et des Manifs d’enseignants : Gilles de Robien (avec Elodie Gossuin Secrétaire d’Etat aux concours de Miss)

Ministre de la Culture et de la Préservation du Béarnais : Jack Lang (évidemment que c’est possible)

Ministre des Anciens Collabos : Raymond Barre (pour services rendus à l’UDF)

Ministre de l’Agriculture, de la Garbure et du Jurançon : Maïté

Ministre chargé des Relations avec le Parlement et des Relations échangistes et à plusieurs : Patrick Sébastien

Ministre de l’Artisanat et des PME, de la Défense, de l’Economie et des Finances, de la Jeunesse et des Sports et des Transports : Hervé Morin (il restait plus que lui à l’UDF)

Secrétaire d’Etat aux Tics et Défauts d’élocution : Vincent Lindon (une discussion entre lui et Bayrou, ça doit être fatigant à suivre)


Ca fait rêver.

vendredi 16 mars 2007

Ca sent grave le printemps

Cette semaine est à marquer d’une pierre blanche : j’ai repris le sport. Après de longs mois d’égarement dans des dimanche matin câlins et des soirées oisives, genre le lundi FBI, le mardi les Experts Manhattan, le mercredi les Experts Las Vegas, le jeudi, Les Experts La Roche sur Yonne (çui où le criminel avait piégé une Gâche…), je me suis décidée à me bouger le cul. Faut dire que l’Aladin de mon cœur est parti déforester l’Asie, même que quand qu’il m’appelle de Pékin, on attend mieux que quand qu’il m’appelle de sa Laguna engluée sur l’A1.

Donc, dimanche dernier, j’ai sauté dans mes chaussons New Balance et je suis partie sous un franc soleil et une petite fraîcheur qui vous donne envie de bouger. Etrange sensation, puis vient l’habituel pallier des 7 minutes, celui où mon corps lutte et proteste. Et là, franchement, il était tout véner. Mes rotules criaient au secours du genre « Mais malheureuse, tu peux pas nous faire ça ! » tandis que mes tendons d’Achille gueulaient comme des putois « Si tu n’arrêtes pas cette connerie TOUT DE SUITE, tu t’exposes à des déconvenues… ». Bref, on est passé à 2 doigts de la débandade musculaire, mais au bout du compte, la machine repart vite et je suis allée au bout de mes 40 minutes réglementaires.

Dans la série « Faisons les choses à fond », j'ai enchaîné. Lundi, je suis allée profiter de mes 5 jours gratuits à TipTop Gym, le club que j’eus fréquenté il y a quelques lunes. 5 soirs, 5 occasions de cracher ses poumons et d’exploser ses mollets. Tout ça pour un peu de bonheur acquis chèrement dans l’effort et quelques grammes de plus sur la balance, c’est bien la peine de se casser le cul (puisque je vous dis que le muscle, ça pèse…)

Résultat, j’ai passé de bonnes nuits, mais après être rester sans réponses de Magic Ségo concernant le financement de son atelier de multi-rasage gratos. Et je suis remontée comme jamais.

Putain, c'que ça fait du bien !

jeudi 8 mars 2007

L’émouvante lutte pour la survie politique d’un ministre bouclé

Y-a-t’il encore quelqu’un en France pour se souvenir qu’il y a un gouvernement ? Que Dominique de Villepin est toujours 1er Ministre ? Il y a 2 ans ce gars était une star, il y a 1 an il était un homme d’Etat honni du peuple et cette année il est une sous-merde dont tout le monde se cogne. Il peut annoncer demain qu’il part faire du naturisme à Montalivet que même Voici ne titrera pas là-dessus.

Pourtant, il y a encore qui font semblant comme Thierry Breton, le sémillant ministre des Finances, dont j’ai déjà loué ici les prouesses capillaires (frisouilles un jour, frisouilles toujours). Il était invité hier sur Europe 1 et la veille sur Inter, les 2 fois à 8h20, c’est dire si cet homme là n’hésite pas à se lever tôt dans l’espoir d’être repêché dans un prochain gouvernement. Notre caniche royal de Bercy ne manque jamais une occas de cirer les pompes à talonnettes du ministre de l’Intérieur tout en ne se prononçant pas réellement pour un candidat à la Présidentielle. Aarf aarf aarf !

Plus fort encore, il prétend se préoccuper de l’avenir d’EADS. Avec tout son pouvoir qu’il a en ce moment (mieux vaut embaucher un marabout de Belleville).

Encore et toujours plus fort, il sort un bouquin contre le déficit budgétaire. Un peu comme si le Juge Burgeaud publiait un pamphlet contre l’erreur judiciaire.

Il y en a d’émouvantes carpettes en mal de reclassement en ce moment. C’est un bonheur à voir quand on a rien qu’un peu de mémoire.

mardi 6 mars 2007

Redite (une fois)

Ce midi, en rentrant déjeuner chez moi comme Mme Simone de Lisieux, j’ai eu le plaisir de revoir sur France 3 National un sujet que j’avais déjà vu sur France Télévision quelques jours auparavant. Ce reportage traitait d’un problème social des plus sensibles : l’exil des riches en Belgique. On y apprend que les riches de France croulent sous l’impôts (c’est pas faux) et qu’à l’instar d’une famille du Nord ayant fait sa fortune dans la grande distribution (m’est avis que ça commence par un M et que ça finit par un Z…), ils s’achètent de jolies maison juste derrière la frontière. Et ne sont plus imposés que sur leur revenus, les braves gens.

Redif sans doute justifiée par l’épineux cas Johnny, pris soudainement d’un amour fou pour le plat pays de ses ancêtres.

Ou bourrage de crâne pro Sarko, nous rappelant que la pression fiscale sur les grosses fortunes coûtent des sous à la France ?

En attendant, depuis l'année dernière ça n'a pas beaucoup bouger dans les Feux de l'amour.

lundi 26 février 2007

Un samedi boulevard Saint-Germain

Un beau et effrayant soleil de février, tendance fin du monde dans 2 ans
Deux amoureux en mal de promenade, juste avant la sieste
Le boulevard Saint-Germain, allée du beau et du superflu super cher à Paris
8 cuisinistes de luxe italiens ou allemands, modèles tout inox, froids et clinquants
Des baignoires géantes pour salle de bain de 40 m2 (chose courante à Paris…)
Des charentaises en cachemire, sinon à quoi ça sert d'être riche ?
Des radiateurs en inox (le dernier truc que l’on achète quand on ne sait plus quoi faire de son fric, juste avant le dessus de chiotte en or)
Le café à 6 euros sur des terrasses peuplées de pouffes à grosses lunettes de soleil
Des sacs gigantesques et des robes minuscules, mais les deux hors de prix
Des costards pour mafieux napolitains branchés métrosexuels gay friendly (même commentaire que pour les baignoires)
Des escarpins à talons de 12 cm pour des filles qui ne marchent pas avec
François B., ministre des départements sous les ouragans, et Marie D., journaliste en arrêt de travail à cause de son mec, qui se promènent main dans la main.
MD et MA, qui se promènent aussi et qui rentrent au parking en courant car la pluie a bien fini par tomber.

jeudi 22 février 2007

A jour

Tu aimes le chocolat qui pique et le chou romanesco bio ? C'est par là !

mercredi 21 février 2007

Si près du rêve

Ca fait des années que je rêve d’avoir un Dyson. Je sais que ça fait un peu mémère-ménagère comme rêve, mais il faut préciser que l’aspirateur a dans ma famille un statut particulier. En effet, ma mère vit avec un aspirateur. Et même 2 en fait. A une époque, elle vivait avec un aspirateur et mon père, mais ce dernier a jeté l’éponge jugeant que jamais il ne prendrait le dessus sur l’autre. Ensuite, elle a vécu avec des chats, ce qui lui a donné un excellent prétexte pour acquérir un deuxième aspirateur, le modèle de compet. Bref, l’aspirateur est le meilleur ami de ma maman et dès mon plus jeune âge, il a bercé mes jours (et péter mes attributs, enfin, si j’en avais eu).

Cette grande spécialiste, un peu la Jane Goodall de l’aspiro puisque depuis 30 ans elle partage leur quotidien et leur cadre de vie, m’a toujours donné un conseil : prends pas moins de 1 400 watts. Parce que quand on aspire chez nous, c’est pas pour rigoler. Donc, même en période de dèche, comme il y a 3 ans quand j’ai pris mes cliques et mes claques de mon chez moi bien aspiré pour me tirer dans le XV, j’ai toujours suivi son conseil. Seulement, pas bien riche, j’avais du alors opter pour le cadeau de parrainage des 3 Suisses, en parrainant cette aimable personne (putain, on en a fait des trucs de oufs !). Un 1 400 watts, mais pas folichon. Rien à voir avec mon absolu fantasme : le Dyson du monsieur de la télé ! Faute de grives, on mange des merles, mais quand le sac est plein et le filtre bouché, on serre les dents en espérant des jours meilleurs, le jour où le Dyson sera nôtre.

Dans mon nouveau chez moi, c’est la zone. Tellement la zone, que mon aspiro est posé dans un coin pour pas gêner, et que tout un tas de trucs sont entassés dans ce même coin. Hier soir, j’ai commis l’erreur fatale. Allumer la petite lampe ronde de mon putain d’ex (grrrrr) histoire d’y voir clair. Seulement, elle chauffe atrocement cette lampe, seulement le tuyau en plastoc de mon aspirateur était posé dessus… horreur ! Le temps que je me demande d’où venait cette odeur de plastique fondu, et le tuyau était passé à l’état liquide, nappant joliment la lampe en gris. Le genre sculpture contemporaine.

Je vais le rafistoler le tuyau : un ciseau, du gros scotch… mais je vois poindre à l’horizon l’ombre de la perspective du méga prétexte pour pousser la porte de mon revendeur et m’écrier ivre de bonheur : Viiiite ! Donnez-moi un Dyson !

lundi 19 février 2007

Mon mari va adorer…

J’étais en train de me dire « tiens, pourquoi tu n’écris pas plus en ce moment ? ». Oui , je me pose des questions à moi-même surtout quand je m’emmerde ce qui n’arrive pourtant que très rarement grâce à un travail particulièrement mobilisateur auprès de collègues CHARMANTS (il est bon de le répéter) et à un petit ami aussi amusant qu'habile de ses mains (ça c'est les origines), bien que connaissant des déboires avec des panneaux japonais qui ont failli tenir (mais je t’aime quand même mon Sultan de la colle de Leroy-Merlin).
Et la réponse que je me suis faite en moi-même était grosso modo : « parce que je n’ai rien à dire en ce moment ».

La belle affaire ! Il n’y a bien que moi que ça préoccupe d’avoir quelque chose à dire pour écrire un blog.

Moi aussi, je pourrais monter un business-blog avec des recettes banales ou des conseils beautés à 2 balles. Il suffit de trouver des lectrices assez cruches pour trouver cela formidable.

Mais non, je te respecte trop mon lecteur (et puis surtout je n’ai pas envie que tu m’écrives des commentaires du style « Merci MD, tu es toujours de très bon conseil » ou encore « Génial, mon mari va adorer »).

Nan, pas possible.

mardi 13 février 2007

La vie comme à Périgueux

Ce midi, comme hier, je suis rentrée déjeuner chez moi. La belle affaire pour toi qui vit à Montélimar ou Saint Nazaire… mais pour le Parisien, rentrer manger le midi est une vraie rareté. Et moi je peux, grâce à mon nouveau chez moi à 15 mn de mon entreprise plus que jamais nommée « Fais le avec tes doigts S.A. ».

Telle l’habitante de Périgueux, vers 12h30 je me mets en chemin et je saute dans le bus. Mais sans m’arrêter au pain (trop de monde et j'ai des Wasas). Dans le hall de mon immeuble, je croise la délicieuse Mme Ramirez, qui immanquablement fulmine contre tous ces petits cons de 8 ans qui font de la trottinette sur le joli carrelage, vous vous rendez-compte... Je compatis. A mon étage, je salue la nounou des voisins en plein frichti, je rentre et j’allume la 2, impatiente de retrouver ma nouvelle amie Françoise Laborde (parce qu’Elise Lucet, elle est en cloque). Le temps que chauffent mes MAGNIFIQUES plaques vitro, j’ouvre les factures ou je finis la vaisselle de la veille que mon amoureux et moi avons abandonnée au profit d’activités plus épanouissantes… Je me fais un plateau télé devant le Journal de 13h, que vraiment c’est pas le même que le nôtre, nous les gens du soir. Y’a même une interview molle de gens qui ont le temps, pour des gens qui ont le temps aussi. Tous ces Périgour…dois qui se font une tisane ou mâchouillent un Mentos avant d’y retourner.

J’ai encore le temps de ranger les fringues qui traîne avant de reprendre mon très cher 62, gavée de mémé, tellement affairées qu’elles en ratent "les Feux de l’amuuur". J’arrive au bureau totalement dépaysée et j’ai l’impression de commencer une nouvelle journée.

Pas comme un connard de Parisien.

Tout bonnement étonnant.

vendredi 9 février 2007

En passant le Rio Grande

Contrairement à Bézu, à qui on rend ici un vibrant hommage, je suis toujours de ce monde. Bien que le retour du Mexique fut difficile, hagarde lundi matin sur la ligne 6 à Nation. Trop d’un coup.

Le Mexique est un pays plein de Mexicains. Et, au risque de paraître malpolie, je dirais franchement que le Mexicain n’est pas joli. D’abord, il est large, ensuite, il n’a pas de cou, enfin, il a le profil Maya, ce qui n’est pas facile à porter avec une chemisette à fleurs et une casquette Nike.

Le Mexique où j’étais est également plein d’Américains des USA. Et, au risque de sembler acariâtre, je dirais que l’Américain des USA symbolise parfaitement le déclin de l’humanité. D’abord, il est (évidemment) obèse, ensuite, il est détestable avec l’autochtone mexicain, enfin, il ne tolère à l’étranger que ce qui est strictement conforme à son chez lui (le cheeseburger et la Bud Light dans des bars de fans de Base Ball).

Le Mexique est aussi un pays où on peut se taper 2 Coronas pour 20 pesos (soit 1,50 euros) dans la chaleur moite d’un lieu cosmopolite.

Le Mexique est également le pays des Mayas, Toltèques et autres indiens méchants mais de bon goût, vu qu’ils ont collé des pyramides à eux au bord de superbes plages. Aujourd’hui, on n’y décapite plus personne, mais on peut passer des heures sur un énormes matelas en se tapant des pina coladas à gogo. Décadent et délicieux. Parfait pour une déclaration d’amour à son tendre Guide du Routard bilingue.

Le Mexique est encore le pays d’un coucher de soleil assourdissant de chants d’oiseau sur la place centrale de Valladolid.

Le Mexique est déjà un très bon souvenir.

Par contre, je ne peux plus sacquer les nachos.

jeudi 25 janvier 2007

Les trucs incroyables de la semaine


- Grâce à mon Tajine de chameau aux suaves dattes du désert, je vous révèle un scoop : les véhicules de fonction étant considérés comme une extension du site de travail, il sera interdit d’y fumer à partir du 1er février, sous peine d’amende. Oui, ami VRP, la gauldo du bonheur ce sera désormais sur le parking du Campanile.
- Grâce à ma copine qui entretient un zoo à son domicile, je vous informe qu’un hamster peut être allergique aux poils de chat. Ca lui apprendra à faire se côtoyer dans sa cuisine des espèces incompatibles dans la nature. Pour le hamster, je conseille 1/40 de Zyrtec le matin.
- Grâce à un copain d’études revu cette semaine, j’informe les trentenaires peu attentifs que les dits copains de fac, ben ça fait maintenant 15 ans qu’on les connaît (putain...).
- Grâce à cette délicieuse semaine où rien ne fonctionne et tout fait chier, je vous informe que je suis plus heureuse que jamais de me casser 8 jours au Mexique avec un gars qui présentement mange des figues en pyjama à carreaux devant Rocky IV (et qui salue Erwan au passage, si je peux rendre service en même temps).

jeudi 18 janvier 2007

L’exil le plus doux

Il y a tout juste 3 ans, je me faisais la malle. Je quittais précipitamment, et sans laisser d’adresse, mon lieu habituel de résidence et surtout son autre occupant, pour chercher refuge chez qui voulait bien m’accueillir pour une durée non déterminée.

Les années se suivant sans se ressembler, je campe chez mon tendre Briouat d’amour aux épices depuis 3 semaines. C’était ça ou le canal Saint-Martin, mais comme ma tente Quechua est à la cave entassée avec tout ce que je possède, j’ai préféré migrer dans le XIème. Un véritable exil qui me conduit à traverser Paris matin et soir alors que je suis l’heureuse propriétaire d’un mini-mignon appartement à 2 pas de mon travail que j’aime énormément, surtout mes collègues. Sauf que l’appartement ne sera vraiment mignon que quand il sera complètement retapé et depuis des semaines, il est blanc comme neige de poussières et de tâches de peinture sur les bâches. Quant à mon appart d’avant, il s’est trouvé une autre locataire.

En raison du léger retard pris par la complète rénovation des lieux, il a fallu se résoudre à une migration complète : mes affaires à la cave, mes meubles sur la terrasse, sous bâche, et moi chez mon Homme bleu de désert chéri au sucre. A l’autre bout de Paris, au 6ème sans ascenseur et à proximité d’un Franprix où l’on ne peut strictement rien acheter pour un dîner un peu trendy, le genre apéro de bourgeoise comme j'aime.

Bref, de quoi se sentir mal dans ses baskets, même si ce sont de jolies Nikes mi tweed que j’ai eu en soldes.

Même pas. On file le parfait amour, on rentre le soir, heureux de se retrouver et on se fait des petits dîners grâce au mini-four que je lui ai cédé. Oui, rendez-vous compte si je suis grave in love, je lui ai donné mon four, durement acquis quand j’ai posé mes valises dans le XV il y a 3 ans, et surtout durement ramené de Darty en équilibre précaire sur mon caddie à roulettes. Pratiquement ma chair et mon sang, mais en four-grill programmable, qui fait aussi bien les rosbeef que les toasts.

Au lieu de se mettre sur la gueule, on se manque quand on ne se voit pas. Pourtant, j’ai des piles de fringues partout et lui laisse traîner ses chaussettes. Je mange du fromage qui pue (toasté) le matin et lui oublie des vieux bouts de poulets dans l’évier. Bref, des trucs insoutenables, mais pas quand on s’aime. Ou quand on sait que ce n’est plus que pour quelques jours. C'est sûrement ça.

mercredi 10 janvier 2007

La candidate et le croissant *
Ce blog ramène enfin du scoop

Ce matin, j’étais dans le bus en train de dorm… de rejoindre mon joyeux lieu de travail. Je tournais mollement la tête vers le dehors bourgeois de la rue de Solferino, lorsque le 69 (c’est le numéro du bus, bande de dégueulasses…) s’arrêta au feu rouge. Stoppée juste devant la devanture de la brasserie « Le Solferino », mon attention fut attirée par l'un de mes anciens profs, membre du PS, qui passait par là, et comme d’ailleurs je l’y vois très souvent, je me demande s’il ne passe pas toutes ses journées à faire des allers-retours dans la rue de Solferino, dans l’espoir de rencontrer quelques ténors qui pourraient lui faire gravir les échelons du parti.

On reconnaîtra en moi la crypto-mitterrandienne assumée, mais c’est d’abord Jean-Louis Bianco et sa tignasse grise que j’ai remarqué derrière la vitre. Assise en face de lui, ELLE ne tarda pas à recevoir des mains empressées du garçon une tasse fumante et un croissant. ELLE vida dans la tasse un sachet de sucre et touilla mollement. Son faciès de madone jet-laguée n’exprimait rien d’autre que la langueur d’un petit matin d’hiver, doux et gris, tandis que le doux et gris Bianco lui tenait le crachoir. J’étais d’abord la seule à l’avoir remarquée, puis mes voisines de derrière se sont aperçues de sa présence, puis d’autres voyageurs, si bien que quand le bus a redémarré plusieurs d’entre eux l’on saluée. Se sentant sûrement observée, ELLE venait de tourner la tête et répondit par un sourire et un signe de la main. Quand son geste s’est arrêté sur moi, je lui souriais en retour, amusée de la situation, me disant en moi-même : « non Madame, je ne te ferai pas coucou, je suis digne quand même ! »

Je n’ai pas non plus crié : « Allez Ségo, t’auras la peau du nain ! ». C’est pas Madonna non plus pour me faire quitter comme ça ma réserve naturelle…

Après, sûrement qu’elle a mordu dans son croissant. C’est déjà une info majeure que je vous ramène là : la ptet future Présidente mange un croissant le matin. C’est maintenant sûr, elle aura ma voix : une femme qui bouffe des viennoiseries et qui reste mince est douée de super-pouvoirs.

Mais je reste sur une interrogation cruciale : à votre avis, elle trempe ou pas, Ségo ?

* Référence à peine voilée à un bon blog de cuisine

mercredi 3 janvier 2007

Ouais, bonne année, voilà voilà...

A ben ça commence bien ! A peine qu'on est en 2007, chouette, qu'il me tombe une tuile et que même que c'est cette perfide personne qui me l'envoie.
Comme je ne vais pas passer pour une triple conne dès le 3 janvier, je m'exécute, de bien mauvaise grâce.

Alors : 5 choses incontournables que les gens ne savent pas de moi. Pas facile car je vous en ai raconté des choses depuis bientôt 5 ans, et pas que des passionnantes. Encore que, des trucs que vous ne savez pas, y’en a, mais des trucs que la peu aimable personne qui m’a refilé le bébé ne sait pas, y’en a moins (vu qu’on en passe du temps à commenter la pluie et le beau temps mine de rien).

Ce que vous ne savez sûrement pas :
- J’ai fait pipi sur Daniel Guichard, mais il y a très longtemps
- J’ai un troisième téton, comme Chandler dans Friends
- Parfois, je rêve que je retourne au lycée, que je repasse le bac, et c’est franchement un cauchemar
- Je ne bois pas de café, à cause que ça me tue l’estomac
- Je ne supporte ni la réglisse ni l’anis (sauf la petite graine)

Ce que même mes proches ne savent sans doute pas :
- J’affiche un taux élevé d’albumine dans mon pipi (tiens, encore une histoire de pipi) mais je n’ai jamais compris pourquoi les médecins m’en parlaient d’un air tragique vu que c’est même pas une maladie
- Quand j’étais petite, j’avais peur que mes parents me tuent (maintenant, c’est moi qui commettrais bien l’irréparable, mais ça mon entourage le sait…)
- Je crois que je n’ai toujours pas réalisé la mort de mon grand-père, y’a bientôt 10 ans
- Je commence vraiment à me demander jusqu’à quand je vais écrire ce blog
- Je suis grave amoureuse de mon Sultan des dunes aux yeux de khôl et je n’ai pas l’intention que ça cesse sous peu

Comme il faut que je me débarasse à mon tour, j'exporte : Somebaudy, one point.