jeudi 8 juin 2006

Dès les premières lueurs

Un rayon de soleil, une température à tongs et à salade composée, un brin d’herbe sec et la MD retrouve tout son entrain. La MD est une native d’août, il doit y avoir un truc avec ça.
Depuis hier, je revis. Je suis même allée faire du schport hier après le bureau, vachement sympa. Sauf qu’au Champ de Mars, des salauds vous balancent des odeurs de gaufre pendant que vous suez sang et eau pour éliminer vos lipides super-méga-saturés.
Comme il n’est pas dit que ça va durer, j’optimise mon exposition à l’astre rayonnant. Pas uniquement pour parfaire mon bronzage, vu que j’ai cramé à Roland Garros il y a quelques jours, mais surtout pour réguler ma photosynthèse tel le végétal de base.
Ce matin, j’ai pris mon petit dej sur mon balcon, le soleil dans la face.
Ce midi, j’ai déjeuné dans l’herbe, enfin le séant posé délicatement sur la serviette. Et plus, c’est pas un mauvais plan pour mater… car le Parisien aussi est de sortie.
J’ai envie de courir, de sautiller en chantant, de batifoler comme un moineau heureux. Alors que ma vie est aussi totalement et magistralement merdique qu’il y a 2 jours.
Mais il fait beau.

mercredi 7 juin 2006

Le festival des noms cons

Pendant que mon patron et la déménageuse font du bateau, je trie mes papiers (45 442)sur mon bureau. Et là je tombe sur le programme d'un colloque auquel participent :
- M. Belpomme (tant mieux pour lui)
- Mme Grossetete (elle a qu'a se reproduire avec M. Belpomme)
- M. Grosdidier (ils ont tous des gros trucs là dedans ?)
- M. Legros (décidément...)
- M. Flajolet (ça va pas les dégonfler)
- M. Baloche (mais pas Grossebaloche ou Belbaloche, dommage)

Et pourtant, le thème du colloque n'est même pas "Comment vivre avec un nom pourri ?".

mardi 6 juin 2006

Appel à une Journée de solidarité envers les jeunes

Hier, comme pas mal de monde, j’ai participé à la Journée de solidarité envers nos amis les vioques. Pour plus qu’ils crèvent de chaud.
Histoire de rééquilibrer la balance, je lance un appel à nos anciens en faveur d’une Journée de solidarité envers les jeunes.
Cela consisterait en une journée d’effort intense de la part de nos aînés de l’âge d’or. 24h dans l’année, ils cesseraient de nous briser les noix avec la météo, si déconcertante soit-elle, avec leurs polyarthrite du genou, si douloureuse soit-elle, avec la France qu’elle est plus ce qu’elle était, surtout si c’est pour incriminer les pas-nés-chez-nous. A partir de ce socle commun, les plus volontaires pourraient prolonger la solidarité jusqu’à, très exceptionnellement, ne pas aller à la Poste, rien qu’une fois l’an. Et même, on peut rêver, ne pas descendre à Franprix acheter son Ron-Ron pour Mickey à 19h30, jusque quand nous on sort du bureau et qu’on espère s’acheter son jambon-purée du soir en moins de 30 minutes. Notez au passage que je m’étonnerais toujours qu’autant de félins soient baptisés Mickey, alors même que Mickey le vrai (si je puis dire) est une souris.
On n’ira tout de même pas jusqu’à leur demander de ne pas bousculer tout le monde en montant dans le bus, juste pour avoir la place dans le sens de la marche. Solidarité n’est pas sacrifice.

lundi 5 juin 2006

Viens à moi Balou
Lâché de Hvala

Lâchées l’une après l’autre, Palouma, Francka et Hvala commençaient à se faire chier dans les Pyrénées. C’est bien de courir dans les bois, de patauger dans les torrents, de trier les bouts de verre dans les pots de miel laissés par des salauds, de repérer les brebis qui courent pas vite, mais ça manquait grave de mâle dans ces montagnes. Heureusement, Nelly Ollin, ministre des Ours, a bien voulu qu’on lâche Balou dans la nuit de jeudi à vendredi dernier. Un mec enfin. Oui mais c’est grand les Pyrénées et elles sont 3 filles pour un gars (le contraire des soirées en boîte). Alors, comment organiser une belle encontre ursine, débouchant sur plus si affinités, voir si engagement possible, union des plantigrades et naissance de mignons oursons ? Car nous, ce qu’on veut maintenant, c’est plein de mignons oursons (qui vont bouffer les mignons agneaux).

D’un point de vue méthodologique, il y a les bonnes vieilles soirées arrosées. Oui, mais monter une sono et distribuer des flyers dans les bois, ça va pas être commode. Et pour peu que nos ours soient timides, on n’est pas rendu. Je sens bien le « tu danses ? », « non, je tiens le pot de miel à ma copine ».

Il y a les nouvelles technologies. Genre annonce sur Ourstic « Balou64 : JO (jeune ours), 4 ans, 88 kilos, sympa, sincère, cherche JO (jeune oursonne) jolie, douce, fidèle pour rencontre pas prise de museau ». Bon, mais ils n’ont pas l’ADSL par là. C’est pas gagné pour le fameux chat « Slt, ça va ? Ca te dirait de saigner un mouton samedi ? ».

Il y a les clubs olé olé, histoire de zapper les préliminaires. Surtout que 3 filles pour 1 gars, c’est du bon niveau. Et si les amis ours trouvent du miel sans verre dedans, avec un peu d’imagination, y’a des trucs à essayer genre "Productions Marc Oursel". Bon d’accord, mais où trouver des porte-jartelles en latex et un cockring pour ours dans l’Ariège ?

Alors, il va falloir compter sur la nature. Pourquoi pas. Après tout, le résultat n’en sera que plus joli. Palouma, Francka et Hvala vont bien finir par croiser l’Elu au coin d’un bois. Espérons que Balou soit un ours volage et qu’il nous féconde les 3 gonzesses en même temps (enfin chacune son tour, sinon, même pour des ours, c’est dégueulasse).

Et alors Mme Ollin, c'est pour quand la parité ursine ? Un ours pour chaque ourse !