mercredi 3 août 2005

La tradition est respectée
(et la tradition, ça n’a pas que du bon)

Je vous ai déjà prévenus : il y a toujours un crash aérien dans la quinzaine qui précède mon départ en vacances en avion. Ca ne loupe jamais, juste pour me coller un peu plus les miquettes (spécial dédicace). Le mieux, c’était évidemment l’année du Concorde encastré dans la pelouse sur le bord de l'autoroute (spécial dédicace). Au moment où je préparais mes bagages, la télé nous montrait en boucle comment le machin s’était planté sur le dos avec son réacteur en flammes. Et les consultants en aviation donnaient moult précisions sur les raisons techniques et la probabilité de ce type d’accidents. Le truc qui ne me fait pas paniquer du tout. Quand j'étais môme, j'avais mal au coeur avant de montrer en voiture. Maintenant, j'ai mal au bide 12 heures avant d'arriver à l'aéroport.

Cette fois, pas de morts, ça nous évite les familles éplorées devant le tableau des arrivées qui mentionne toujours pudiquement « retardé » ou « annulé ».

Notez que s’il devait m’arriver un truc pareil, j’y resterais. A coup sûr à cause du cœur qui lâcherait. Bon bon… Alicante moins 2 semaines. Où j’ai mis mon Xanax ?