Sainte-Moi-M�me
non, j'ai pas le chou

Aujourd�hui, j�ai simplement envie de vous dire combien je suis formidable, moi qui applique � la lettre les principes chr�tiens de la f�te de la Nativit�, bien que je sois fort peu chr�tienne (ni autre chose).

Tout d�abord je supporte avec patience (et r�signation) les gesticulations de deux g�niteurs tordus dont l�objectif principal semble, � l�aube de mes 30 ans, de me faire culpabiliser sur leur piteux sort (dont ils sont parfaitement responsables). Ni ne bronche, ni ne geins. Si No�l est le temps du pardon, et bien je pardonne � mes gracieux ascendants de me les briser depuis 3 d�cennies et pour combien encore (mais n�appelez plus et n��crivez pas non plus). Si l�un d�entre eux ne l�avait d�j� fait, je leur dirais presque l�aller se chercher des enfants ailleurs, car moi j�ai donn�, merci. Du coup, je pr�f�re me taire, gardant imperturbablement sur les l�vres ce sourire christique de la bienveillance envers les p�cheurs (et les casses-couilles).

Et comme la magie de No�l n�a pas de limite (m�me dans Dallas, J.R. �tait plus sympatoche sous le sapin et en pendant le traditionnel barbecue), me voici promue grande conciliatrice du B�Cravail, le temps d�un dej commun avec tous mes chers coll�gues pr�sents en ce jour. Les bras cass�s, les qui puent, les m�m�res, les ambitieux et m�me la m�chante DP, tous unis en cette c�ne improbable (et apocalyptique). Nous romp�mes m�me le pain (paske � l�Italien, ils servent pas vite alors ils donnent des ptis pains pour patienter) et il se changea en pizzas.

Ne dites rien, je le sens bien que l�aur�ole me pousse (ou c�est mon shampooing volumateur qui fait merveille...).

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