The day of the dem
Aujourd’hui, j’ai collé ma dem. Dignement. Mais mon chef aimé n’en avait visiblement rien à foutre (j’ai bien lu le « qui c’est celle-là ? » dans son regard). Sauf que je pars chez l’un de ses 3 874 ennemis jurés, et vu comme il me les a pourris, c’est pas parti pour s’arranger. La bande de cons en question s’avère être mes nouveaux collègues.
Puis j’ai fait le tour des bureaux pour annoncer la nouvelle à mes collègues adorés (comme quoi je suis une chic fille bien élevée). Et là, tout un tas de cons, pardon, gens, à qui je n’adressais pas la parole jusqu’à ce jour (depuis des années pour certains) ont semblé se prendre de passion, pour mon évolution professionnelle, ma carrière, voir mes projets personnels. Très étonnants. Certains avaient l’air limite contents pour moi. Depuis, j’ai plein de nouveaux amis, que je vais avoir du mal quand même à ne pas insulter de nouveau si je dois faire un long préavis en leur charmante compagnie. Faut pas pousser.
Une mention spéciale à Super LourdeauMan, l’inénarrable, qui, se lâchant sous prétexte que je l’avais laissé prononcer une phrase entière sans l’envoyer péter, m’a sorti : « C’est tout de même dommage que tu deviennes sympa quand tu pars parce qu’avant tu étais assez désagréable ». Du coup, je ré-intègre la règle de base : ne jamais être sympa avec Super LourdeauMan, sinon, il se lâche et te sort des trucs énormes.
Je suis donc entrée dans la quatrième dimension de le Bôcravail.
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