Mon avis surtout

Pour lutter contre l'ennui au bureau, c'était le Blog ou les parties de Démineur. Alors j'ai choisi le Blog... Mon avis surtout est un rendez-vous régulier avec mes pensées plus ou moins profondes sur l'état du monde et la coiffure.
monavissurtout@gmail.com

vendredi, juin 17, 2005

Comprenne qui pourra

Hier à Monop, une dame m’interpelle : « excusez-moi, je n’arrive pas à attraper cette boîte de céréales, pourriez-vous m’aider, vous vous êtes plus grande… ».

Hi hi hi…

Bon, c’est surtout drôle quand on me connaît.

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mercredi, juin 15, 2005

Blond attacks
et pourtant je ne me suis pas fait de couleur

Courriers bien postés ce matin avant de partir au bureau, consciencieusement, chèques de règlement… Oups !Pas affranchis… trop tard…

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mardi, juin 14, 2005

Faudra m’expliquer…

Les salariés de la Samaritaine sont en grève toute la journée contre la fermeture de la Samaritaine prévue demain soir. Bon… Normal qu’ils ne soient pas contents, mais concernant le mode de protestation, je m’interroge. Fermer le magasin contre la fermeture, ce n’est peut être pas la meilleure idée qu’on ait eu de mémoire de syndicaliste. Personnellement j’aurais adoré une distribution gratuite au rayon sac à main pour mobiliser la clientèle, parce que le brasero avec les merguez au milieu des foulards en soie, je comprends que ce soit difficile à mettre en œuvre. Mais plus prosaïquement, un bon tractage, un mégaphone, de la musique et un comité de soutien fashion, ça le fait plus que les portes closes. Parce que l’objectif c’est que ça rouvre après travaux, donc que les gens aient envie de revenir… et prouver à la direction l’attachement des Parisiens à la Sama et son cortège d’accessoires hors de prix. Non ? J’ai pas compris ? Peut être…

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lundi, juin 13, 2005

Je sortirai de mon bureau, un jour…

C’est mon nouvel objectif professionnel, et dans le contexte actuel de repli et de morosité de ma boîboîte, c’est fort ambitieux. J’aimerais, un de ces jours, comme avant, sortir de mon bureau. Pas juste aller en réunion au bout du couloir ou au 8ème étage. Non, carrément avoir une réunion ailleurs, ou assister à un colloque quelque part dans Paris… ou même, on peut rêver, faire un déplacement professionnel en province. Waouh… Prendre un train, dormir à l’hôtel, prendre le petit dej au grand buffet Ibis avec des Rice Krispies qui font « pop » dans le lait froid… une sorte de rêve. Et je prendrais même une ptit compote.

Au lieu de ça, je suis confinée dans le vaste espace de travail pour 2 que j’occupe actuellement seule, après le déménagement du Sergent Garcia-Caramba, arrivé direct from Mexico, Don Diego de las Vegas, Z comme Zorro. Même pas moyen de compter sur les prestataires qui à tous les coups se déplacent pour me rencontrer, sûrement pour m’arranger…Alors que je ne demande qu’à me taper 1 heure de RER pour visiter leurs jolis locaux en banlieue d’Etampes (spécial dédicace). Fini les colloques, symposiums, séminaires où j’ai un prétexte pour aller, autre que m’aérer un peu les méninges…Certes, j’y allais surtout pour regarder ma voisine de salle dormir et glousser comme une pintade à des blagues nunuches sur les noms des intervenants. Mais quand même, ça me donnait l’impression d’avoir un rôle dans cette boîte, je veux dire autre que de commander des cartes de visites recto-verso pour tous mes collègues « chargé de mission » en français et « General chief executive chairman » en anglais (notons au passage qu’une sous-crotte placardisée dans l’hexagone ne peut s’empêcher de se la péter une fois le Channel franchi.)

Heureusement, je peux encore compter sur les agences de com pour organiser des pots pré-vacances sous des prétextes pourris et dans des lieux improbables : « Invitation pour une après-midi Pan bagnat et course en sac dans un champ de colza à moins de 10 minutes de Disney Land »...Une bouffée d’oxygène, c’est dire.

Sinon, pour le coup, j’envierais presque l’existence de quasi VRP de certains, la bohème de province dans des chambres à couvre-lit à fleurs, les soirées Campanile-TV avec supplément changement de garniture. Plus m’assoire devant ce micro tous les matins, plus aller remplir ma bouilloire à 9h40 pétante, plus déjeuner à 12h45 pile. La route m’appelle.

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