Lecture pour tous
L'un des grands plaisirs de mes vacances, c'est la lecture sur la plage. Cette année, je n'ai pas chômé : plus de 1800 pages de romans et autobiographie et quelques magazines. Le stakhanovisme estival.
Comme chaque été, j'avais emporté Jim Harrison dans ma valise, cette fois pas avec un roman, mais avec son autobiographie intitulée " En marge ". Outre le réel plaisir de lecture, on y apprend beaucoup sur la naissance de " Nord Michigan " ou " Dalva ", deux romans qui se déroulent dans un environnement qui fût celui de l'auteur, comme on s'en doutait. Dans le Michigan ou en Floride, les paysages de ses romans sont avant tout les siens. Dans cette autobio, Harrison parle beaucoup de la France et pas seulement à propos de son amour pour le Laffite Rothschild. Un petit bonheur, quoi.
J'ai également découvert Michael Cunningham et James Welch, et je suis enfin venu à bout de " L'amour au temps du choléra ", qui m'a moins séduit que " Cent ans de solitude " (trop touffu, un peu indigeste).
J'ai également emporté avec moi le second tome des aventures de mon PaCa, by Pascal Pellerin le-vrai-le-seul-que-le-monde-nous-envie, que j'avais envie de relire après que la belle histoire d'amour qui y est contée, et tout de même quelque peu romancée, se soit bel et bien cassée la gueule dans la vraie vie. Mon problème, c'est que j'aime pas quand les histoires d'amour finissent mal, et là, je connais la fin… Cela dit, je me bidonne toujours autant en lisant la première partie, la vie du PaCa Kohler, dont certains épisodes n'ont pas manqué de me rappeler la mienne de vie (bien que toute ressemblance soit fortuite ou involontaire). Vous me direz, une idiote était allée se plaindre du fait que " Tout va bien " la diffamait, alors que j'ai eu beau cherché de fond en comble, je n'ai pas trouvé où il était question d'elle, sauf à se reconnaître à chaque fois qu'il est question d'une idiote en générale. Moi, je dis merci, merci d'avoir ajouté des petits bouts de (nos) ma vie(s) dans le grand salmigondis des aventures de PaCa.