jeudi 26 décembre 2002

Sainte-Moi-Même
non, j'ai pas le chou

Aujourd’hui, j’ai simplement envie de vous dire combien je suis formidable, moi qui applique à la lettre les principes chrétiens de la fête de la Nativité, bien que je sois fort peu chrétienne (ni autre chose).

Tout d’abord je supporte avec patience (et résignation) les gesticulations de deux géniteurs tordus dont l’objectif principal semble, à l’aube de mes 30 ans, de me faire culpabiliser sur leur piteux sort (dont ils sont parfaitement responsables). Ni ne bronche, ni ne geins. Si Noël est le temps du pardon, et bien je pardonne à mes gracieux ascendants de me les briser depuis 3 décennies et pour combien encore (mais n’appelez plus et n’écrivez pas non plus). Si l’un d’entre eux ne l’avait déjà fait, je leur dirais presque l’aller se chercher des enfants ailleurs, car moi j’ai donné, merci. Du coup, je préfère me taire, gardant imperturbablement sur les lèvres ce sourire christique de la bienveillance envers les pécheurs (et les casses-couilles).

Et comme la magie de Noël n’a pas de limite (même dans Dallas, J.R. était plus sympatoche sous le sapin et en pendant le traditionnel barbecue), me voici promue grande conciliatrice du BôCravail, le temps d’un dej commun avec tous mes chers collègues présents en ce jour. Les bras cassés, les qui puent, les mémères, les ambitieux et même la méchante DP, tous unis en cette cène improbable (et apocalyptique). Nous rompîmes même le pain (paske à l’Italien, ils servent pas vite alors ils donnent des ptis pains pour patienter) et il se changea en pizzas.

Ne dites rien, je le sens bien que l’auréole me pousse (ou c’est mon shampooing volumateur qui fait merveille...).

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