mercredi 29 juin 2005

Comme Florence Rey

Hier soir, j’ai pris une carabine entre mes mains et j’ai tiré, tiré, jusqu’à atteindre ma cible. Après j’ai sauté dans une auto, donnant de violents coup de volant, à gauche, à droite, marche avant, arrière. J'ai provoqué des carambolages en série, fonçant droits sur mes victimes en les regardant dans les yeux. Un carnage.

Y’a pas à dire, c’est sympa la Fête de Tuileries. J’ai gagné un Titi en dégommant des ballons et après j’ai cartonné aux autos tamponneuses. D’la balle.

mardi 28 juin 2005

CITUS - ALTIUS - FORTIUS
à la Motte-Piquet-Grenelle

Nouvelle discipline, en passe de devenir olympique, inventée le week-end dernier par cette athlète et moi-même : le Triathlon Rive Gauche. Bien sûr, 3 épreuves au programme, tout spécialement étudiées pour les sportifs et sportives du XVème. Ca se succède à une vitesse folle, attention c’est intense :
- jogging matinal au Champ de Mars, au milieu des saint-bernards des riverains (ils peuvent, ils ont 180m2) et des plus lève-tôt de nos amis du pays du soleil levant
- golf au practice d’Auteuil, de préférence en costume en lin, pour les puristes, et avec les pompes à picots pour pas glisser sur le caoutchouc anti-dérapant.
- shopping rue du Commerce, avec enchaînement de figure « passage en caisse avec articles superflus », « sortie de la Visa Premier du sac Lancel », « empilage des sacs plastiques sur le bras »…

Une fédération locale est en cours de constitution. Rejoignez-nous.

lundi 27 juin 2005

La phrase qu’on pense mais qu’il ne faut pas prononcer à voix haute

Hier après-midi, Carrousel du Louvre. Heureusement que ma promenade dominicale est solitaire sinon sortait de ma bouche cette déclaration édifiante :
« J’aimerais bien habiter chez Résonances… »

Quoi ? C’est bien Résonances... Il y a une cuisine avec de quoi manger, une salle de bain où on peut se laver et se masser un peu partout, une chambre/séjour avec plein de trucs qui sentent bons. Et puis même si la cuillère à miel, ou à œuf, ou à melon, n’est pas foncièrement indispensable, elle contribue à peu de frais au sentiment de plénitude éphémère du célibataire en recherche de compensation par la consommation.