vendredi 14 mars 2003

Demain, je fais du bourguignon
c’est bon

C’est le gros évènement de mon week-end. J’ai déjà acheté mon morceau de basse-côte chez un charmant boucher, que j’ai mis en marinade (pas le boucher, la barbaque) dans du bourgogne fort bon (hiiiip, chai goûté...) avec carotte, oignon et bouquet garni. Ce soir, je ferai dorer les lardons avec les oignons, puis la viande, et pis pof, j’ajoute marinade et légumes. Je fais cuire un peu, je regarde mon enregistrement d'Urgences pendant que Mon Homme est au squash, pis j’dors. Et demain, je te fais mijoter ça grave !
Je sers avec de la polenta grillée. J’y mets des champignons moi dans le bourguignon, mais tout le monde n’aime pas. Moi, j’aime bien le champipi de Paris dans la sauce au vin. Et même une ptite tomate, ça parfume la sauce. Voilà le secret d’un samedi réussi !

Ca ne sera pas le cas demain, car la prochaine journée de championnat est la semaine prochaine, mais ce que j’adore c’est tambouiller dans ma cuisine en écoutant le Multifoot sur Europe 1. Là, c’est l’extase. Et quand y’a un but, je déboule en courant dans le salon, où Mon Homme se livre généralement à une recherche scientifique pour savoir ce qu’on va boire avec le dîner, avec mon tablier et ma cuillère en bois, en hurlant « Buuuuuut pour Monacooooooooo, c’est Nonda qu’a marqué, ça fait 3-2 ». « Oh putain ! », qu’il répond le supporter de l’OM, « me dis pas le score de Bordeaux, je descends à la cave. J’en prends 2 ou 3 des bouteilles pour nous deux ? ». D’où l’intérêt d‘écouter le Multifoot, car après 1 bouteille et demie de vin, en général, je m’endors avant le résumé des matches dans « Jour de foot »...

Votre avis sur mon avis ?
monavissurtout@netcourrier.com>

mercredi 12 mars 2003

Ligne 39

Tout le monde s’y met, y’a pas de raison. Après rermetrobus et ligne 9 , moi aussi je pourrais lancer une grande série concernant mon parcours quotidien en transport public. Certes, je n’ai pas follement envie de vous entretenir de la RATP ces temps-ci et j’espère bientôt pouvoir vous dire pourquoi...(devinez !)

Mais j’en ai des choses à dire sur la ligne 39, ma ligne favorite et quotidienne pour aller de mon gentil chez-moi à mon BôCravail. Des choses...heu... ouais.

En fait, la ligne 39, c’est du genre calme-calme. Risque d’agression faible, en tout cas sur ma portion (ça chie sans doute un peu plus Gare de l’Est). Principale cause de conflit entre voyageurs : filage de collant avec sac du Bon Marché. Emmerdant, mais pas super grave. Des fois, y’a un aveugle qui monte et ça créé l’évènement.

À toute heure du jour, ce bus est rempli de mémères, même des qui tiennent pas sur leurs pauvres vielles cannes. Si le conducteur freine un peu sec, c’est strike de mémères dans le couloir et risque de fracassage sur les poteaux (j’en ai vu !) . Du coup, je m’assieds jamais aux places réservées.

Sinon... Y’a presque toujours les mêmes gens, dont un qui se cure un peu le nez. Voila. La traversée du 6ème, faut bien dire que c’est pas Los Angeles. Mais comme je l'abandonne bientôt la ligne 39 (voir ici pourquoi dans la contribution du 26/02), j'en profite pour en parler.

Votre avis sur mon avis ?
monavissurtout@netcourrier.com>

mardi 11 mars 2003

C’est l’heure de la galette de riz...

Forcément, les galettes de riz (et le Gerlinea pour mon voisin), c’est comme les oiseaux migrateurs : ils reviennent tous les printemps. C’est notre côté Biba « Le printemps arrive, dépêchons-nous de maigrir ». Car si l’hiver est la saison du feuilleté à la tartiflette (en vente chez Picard), le printemps est la saison de la galette de riz.

La journée type de printemps commence par un bon Taillefine 0 % avec une Cracotte nature, enfin normalement car Mon Homme a une fâcheuse tendance à m’acheter des Mamie Nova à la pistache ou au miel. C’est mal. Ils ont beau nous coller sur le paquet une vieille au sourire bienveillant, ce yaourt me veut du mal.

Vers 11h – 11h30, c’est l’heure de la barre de céréales, énergétique mais équilibrée, qui précède le fameux départ à la piscaille vers midi. 10 longueurs frénétiques, enfin, on essaye de nager entre les bans de mémères. Comme je dis toujours : « en Australie, ils ont la Grande Barrière de corail et à la piscaille, on a la Grande Barrière de mémères, qui font de l’aquagym au 10 mètres ». Aujourd’hui, il y en avait une à bonnet bleu gaufré (les pires !) qui faisait des entrechats en largeur, pendant que l’on essayait de nager en longueur (normal dans une piscine de 50 mètres). À un moment, forcément, on se retrouvait coincés derrière son gros cul au milieu du bassin.

Après la piscine, une bonne salade « des dames ». « Les dames », c’est les dames qui tiennent la saladerie (et qui fument trop), et comme elle est bonne leur salade, é ben on l’appelle la bonne salade « des dames ». Une grosse salade quand même, un pti yaourt et hop ! Parés pour dorm.... heu travailler devant l’écran tout l’après-midi.

Mais sur le coup de 17h – 17h30, quand tu sens la faim venir et que le Lion Peanuts apparaît en rêve éveillé à mon voisin, c’est là qu’intervient la salvatrice galette de riz. Ca n’est certes pas très bon, mais c’est pas dégouttant non plus, vu que ça sent rien. Rien. C’est un peu comme manger du polystyrène. D’ailleurs, un jour on bouffera directement du polystyrène. Au moins, quand je regagne mon logis, je ne me rue pas sur les produits de l’abominable Mamie, tous pleins de calories.

Vive la galette de riz !

Votre avis sur mon avis ?
monavissurtout@netcourrier.com>

Nostalgie de l’année dernière

Hier, tandis que PaCa parcourait les débuts de son blog et me relisait le meilleur des citations de Marlène, Angela et Kamel, une pensée horrible m’a traversée. S’il n’y a pas de Loft Story 3, qu’est-ce qu’on va foutre ce printemps ? Putain, on va s’emmerder ferme. Car mine de rien, ça nous occupait vachement les défis absurdes (faire faire de la peinture comtemporaine à Angela qui sait même pas ce que "comtemporaine" veut dire), les soirées déguisées (oui, mais Lesly déguisée en pute, ça la changeait pas beaucoup) et les crêpages de chignons des Lofteurs (souvenons nous de l'embrigadement de cette pauvre Sandrô par le clan A et des bagarres pour Romain avec qui tout le monde voulait plus ou moins coucher). Je crains que nous sombrions dans l’ennui le plus total (si c'est pas déjà fait).

Votre avis sur mon avis ?
monavissurtout@netcourrier.com>