samedi 1 janvier 2005

Dîner du réveillon 2004
avec une Despé bien fraîche



mardi 28 décembre 2004

Petite félidé forbidden

Impossible de lire vos comments sur mon post précédent depuis ma joulie entreprise. Celui sur les animaux dans les chansons d’amuuuur. Je me suis demandée pourquoi jusqu’à ce que la triste réalité m’apparaisse. Le mot « chatte » est prohibé. Oui, il est impossible de se connecter sur une url contenant le mot « chatte » par le serveur de mon entreprise. Et dans le post précédent, il y a « chatte » dans le titre. Forbidden. « Chatte », c’est sale.
J’aimerais savoir qui a établi la liste. Parce que je lui dirais que la chatte est avant tout un petit animal de type félin à poils, dont ma maman possède un exemplaire remuant, limite hystéro. Et j’aimerais beaucoup la voir cette liste des mots bannis. Pour rire. Je l’imagine pleine de minous, kikis et ptet même moules.
Donc, je le saurais, pas de chatte. Je n’essaierai par conséquent pas fist fucking ou douche dorée dans mes titres, sinon je ne profiterai pas de vos commentaires éclairés pendant les heures de bureau.
Je savais déjà que, par ailleurs, il est interdit de fréquenter les sites référençant les termes « gay » (jugé pornographique, ah bon, pédé c’est forcément sale ?), « jeu » (« gambling », même la Française de jeux, c’est quand même pas Las Vegas), « e card » (souhaiter sa fête à Tatie Jocelyne, c’est mal) et « alcool ». Du coup, dans ma boîte à moi, tu ne peux pas faire ta commande Nicolas ou Château-on-line pour tes réceptions dignes de l’ambassadeur mais avec moins de Ferrero et plus de picole. Y compris s’il s’agit d’un évènement purement professionnel et que tu arroses à la demande de ton patron. Car l’alcool, c’est mal au bureau. Sur des sites ventant l’alcool, tu ne te hasarderas pas. Par contre, rien de t’empêche, dans ma belbelle entreprise, d’acheter du pinard à toute heure à la cantoche et d’être bourré, comme la moitié du service courrier, à partir de 11h30. La bibine oui, l’alcool sur le Net, non. C’est comme si on nous interdisait de parler de sexe mais qu’on autorisait la branlette dans les couloirs.
Donc, pas d’alcool, pas de jeu et pas de chatte (et pas de « clitoris », je viens de vérifier). Par contre, « bite », « queue », « couille » et « zob », organes masculins sont acceptés. C’est de la discrimination pure et simple. Je me plaindrais bien, mais à qui ?