jeudi 8 septembre 2005

7 jours au Groland

Demain notre Président devrait quitter l’hôpital. Après un petit coup de mou, maintenant il va bien, super bien même. En plus, il est impatient de sortir pour retrouver sa femme sexy, sa fille sympa et ses ministres qui l’aiment. Comme en plus tout le pays l’adore à cause qu’il fait toujours ce qu’il dit et que c’est le gars honnête…
Lundi, il devrait inaugurer la médiathèque Francis Lalanne et l’Opéra Elodie Frégé à Mufflins.
Toutes les infos géo-po sur le Groland sur Wikipedia

mercredi 7 septembre 2005

Mon jambon star, mes rognons de porc

En plus de mes coiffures contestables, je me distingue en ce moment au bureau par des déjeuners de plus en plus hallucinants. Très souvent, je m’amène mon manger, n’ayant pas le droit de fréquenter la belle et délicieuse cantine mon établissement. Enfin, j’échappe sûrement à un infarctus précoce compte tenu de la haute teneur en lipides des ragoûts de ragondin servi dans cette cafet crasseuse.

J'amène à manger et je prépare aussi, la veille ou le matin même. Je me mitonne, en été, de savoureuses petites salades (dans des Tupperwares qui fuient) et, en hiver, de délicieuses pâtes (dans des Tupperwaves qui gouttent). La star incontestable de mes déjeuners est le jambon blanc, parfait avec de la laitue, succulent dans les coquillettes à la tomate. J’y ajoute souvent un œuf, une petite sauce, un yaourt et des fruits, voilà un bon déjeuner nutritif et équilibré.

Rite immuable dans le bureau des assistantes qui sert de réfectoire, vers 12h40, tout le monde se précipite sur sa gamelle. Les autres aussi font souvent dans le jambon. En général, on déjeune entre filles en commentant la Star Ac et les déboires conjugaux de Sarko. Immanquablement, mon Tupperware fuit, soit dans le sac, soit dans le frigo, soit les deux, et il finit de déverser sa sauce sur le bureau. La moquette ne s’est jamais totalement remise du jour où ma barquette de salade mimosa est venue s’écraser comme une grosse merde devant le frigo, damned…

Mais en ce moment, ça part en vrille. J’amène des trucs de plus en plus bizarres à manger. Hier, c’était des foies de volaille dans ma salade. Comme je suis une puriste, je n’ai pas manqué de les extraire de leur lit de laitue pour les réchauffer au micro-ondes. Je ne suis fait plein de nouveaux amis, car il est bien connu qu’une bonne odeur de foie chaud sur le lieu de travail est toujours agréable pour les collègues qui mâchouillent leur jambon-beurre à côté.

Ce midi, c’est tripes à la mode de Caen et m’est avis que ça va embaumer jusqu’au bureau de mon PDG. Partie comme je suis, je vais finir par faire griller des rognons de porc et des ris d’agneau dans le couloir. Et une bonne cervelle en croûte ?

mardi 6 septembre 2005

Crédibilité maximale

Aujourd'hui, je suis venue travailler avec des couettes.
J'étais déjà venue en tongs, en chapeaux bizarres, en tenue de ski (ou presque), avec les cheveux sales, avec les fringues froissés de la veille (genre j'ai découché)...
Demain, peut être, le survet.