jeudi 12 octobre 2006

Partie de Fès

…et de retour à Paris. Oui, je sais ce que vous allez dire : « elle était dans les Pouilles, maintenant elle va à Fès ». Oui, d’abord et le tout par hasard, sans chercher particulièrement à faire glousser le chaland. Je suis même partie à Fès avec le gars des Pouilles si vous voulez tout savoir. Pour les jeux de mots en dessous de la ceinture, je vous laisse la main.

En tout cas, ces quelques jours chez ma Méthode Berlitz (en 4 langues) m’ont ravis. D’abord parce qu’il était là tout le temps (sauf la nuit, car nous avons 14 ans) et sa charmante et nombreuse famille aussi (sauf la nuit car on ne se voyait que pour manger ce qu’on ne faisait que 16h/24). En revanche, on me verra circonspecte quant à la spécialité qui m’a été servie : la dafina. 1 viande, 5 féculents : 6 raisons de gerber. Surtout après 543 salades. Et un poisson. Et avant les fruits. Eux mêmes précédent les pâtisseries. « Et après, qu’est-ce que tu voudrais ? » Heu… qu’on me laisse, pitié. Ni nougat, ni chocolat.

Casa restera pour moi la ville immense où il fait chaud le jour et froid la nuit et où on mange trop, même en ce temps où personne ne mange de la journée. Et Fès restera la ville où on a le droit de faire tout ce qu’on veut comme des grands parce que les parents ne sont pas là.

La dame qui congèle ses enfants

Est-ce qu’au moins elle les met dans des sachets congélation, ceux qui sont vendus en rouleaux et qu'on a du mal à ouvrir ? Et est-ce qu’elle a le pti bidule métallique pour fermer ?

Je dis ça parce que chez moi, on faisait ça avec des prunes ou des cerises. Et après on faisait des tartes l’hiver.

On dira ce qu’on voudra, mais la tarte aux mirabelles, c’est meilleur que la tarte au bébé.