jeudi 5 janvier 2006

Canalisation de mes pulsions consommatoires

La semaine prochaine, c’est les soldes. Alerte rouge. J’ai beau avoir eu quelques sous pour mes étrennes, comme une ado de 14 ans, je les destine à ma survie et éventuellement à l’entretien de ma resplendissante forme physique à Tip Top Gym. Alors, j’anticipe le drame, je tente de canaliser mes pulsions de folle ruée au 1er étage du Bon Marché, je réfléchis à ce que je peux m’autoriser sans pleurer des pleins dimanches.

Mes conclusions :
- des petits culottes
- un joli pull
- une petite robe
- des escarpins
- un wok (mais allez savoir si ça se trouve un wok en soldes…)

Objectif : ne pas revenir de ma quête avec un pantalon en cuir, un jupe à volants, des bottes de cheval et des bigoudis chauffants. Je vous tiens au courant.

Véner la fille
(à cause des gens)

Ouais super véner, tout se conjugue aujourd’hui pour me porter sur les nerfs, et c’est rien que de la faute des gens. Et encore plus déçue sans doute par les gens et par la crucherie qui est mienne de leur faire encore confiance.

Liste des gens qui m’énervent :

- les gens de la super grosse boîte que la petite mienne côtoie et qui s’occupent à raconter des conneries sur nous. Non mais franchement, à votre âge, discutez des problèmes de couple de Jean-Pierre Pernaut, c’est vachement plus passionnant que de baver sur nous. Et de me mettre dans la merde.
- les gens qui les appellent pour leur demander des trucs sur moi au lieu de me les demander à moi. Des casseroles j’en ai, alors c’est vraiment pas la peine de m’en inventer d’autres.
- les gens qui font du mal autour d’eux sans se rendre compte de l’ampleur des dégâts collatéraux. Quand est-ce que ça va finir tout ça ? Moi, le bisounours pleurnichard, j’attends toujours avec une effrayante naïveté le jour où l’on s’aimera tous vraiment, pas toute l’humanité, mais juste les gens de qui j’espère un peu de sincérité.
- les gens qui relisent ce blog tout entier, pour y chercher quoi, des preuves que nous avons vraiment été amis ? Idem, il suffit de me demander, la réponse est oui, n’y revenons pas.
- l’amateur de maçonnerie massive au Moyen-Orient pour caner à moitié juste cette nuit, anéantissant par conséquent, et très indirectement certes, mes espoirs de câlins en cette fin de semaine. Je ne souhaite la mort de personne, même pas de celui là, mais il va falloir choisir son camp vite fait, la vie ou l’autre monde, histoire de me rendre mon petit camarade dans les meilleurs délais.

Edit : les gens qui répondent à mes mails pro avec copie à mon patron pour se plaindre de moi sans venir me voir au préalable. Y’a pas à dire, c’est ma journée.

Non mais.

mardi 3 janvier 2006

Et surtout la santé dans ta gueule de con

Hier, ça me gonflait de souhaiter la boune année, mais j’ai quand même fait preuve de bonne volonté envers mes collègues que j’espère bientôt appeler « ex collègues » (car oui Toto, j’ai toujours beaucoup aimé ce que tu fais…). Mais alors aujourd’hui, j’ai débarqué péniblement au bureau à 10h, avec la vivacité intellectuelle d’une comédienne de « Sous le soleil », mais en moins bronzée. A tel point que la politesse élémentaire mais néanmoins gonflante consistant à souhaiter la boune année m’est totalement sortie de la tête. Comme si on était un jour ordinaire. C’est donc à ma plus grande surprise que s’est déroulé le défilé des hypocrites qui le reste de l’année disent à peine bonjour :
- « Meilleurs vœux !
- Hein ? Quoi ? Bonjour Marcel… heu oui, à toi aussi…
- As-tu passé de bonnes fêtes ?
- Heu non… oui… chez ma mère en fait (« je prends mon joker sur cette question »)
- Ah… Et tu n’es plus malade ? (sous-entendu : « t’as quoi comme prétexte cette fois pour arriver à une heure pareille ?»
- Bah non, c’était il y a deux semaines cette grippe… maintenant je suis en pleine forme («j’ai eu une longue nuit câline et pas toi abruti »)
- Tant mieux alors, pourvu que ça dure ! »

Je ne me suis pas fait l’injure en ce début d’année de prendre la résolution de devenir aimable avec les cons ou même les gens qui m’indiffèrent. C’est hors de ma portée. Et franchement, il y a des traditions pourries auxquelles je ne m’habituerai jamais. Pourtant, ça va encore durer 2 semaines cette plaisanterie, de pots en soirées corporate, de discours autosatisfaits en cocktails au champagne tiède. Heureusement qu’il y aura des visages amis, même si cette année la consigne est claire : doucement sur la bouteille, et ce dans le but avoué de procéder à un changement de collègues de bureau d’ici le prochain équinoxe. C'est dire si tous les sacrifices sont envisageables.

lundi 2 janvier 2006

Nouvélan

Bon alors, la boune année, tout ça, de la balle pour tout le monde en 2006. J’ai aussi un faible pour les vœux de ce gars là. Mon Avis Surtout souhaite à la vraie MD un peu moins de lose parce que si c’est rigolo sur un blog, en vrai, ça fait chier à la fin.
Mais déjà, oh hasard des hasards, la toute fin 2005 nous laissait présager des lendemains meilleurs, n’est ce pas Madame ? Pourvu.