vendredi 17 mars 2006

Déjeuners aux pays de l’étrange

Dans la rubrique « pétage de plombs alimentaire », ma collègue et moi-même avons atteint des sommets cette semaine. Le contenu de la poubelle après notre déjeuner donnait à voir des emballages bizarres de tendance babos allemands oranges et verts. Au menu :
- du yaourt oui, mais de chèvre, de brebis et bio. On attend impatiemment le yaourt de carotte.
- du jus, oui, mais de carotte au citron, de légumes variés (tomate, carotte, choucroute… !!!) lacto-fermenté et bio. On attend impatiemment le jus de chèvre.
- du fromage, oui, mais du Bazi, le genre "Vache qui rit" géante en habit vert, car aux herbes et bio. On attend impatiemment le Babybel de jument au jus de choucroute.
- du pain oui, mais noir et allemand au seigle, ou de sarrasin à la meule de pierre au sel de l’Himalaya et bio. On attend impatiemment le pain de chèvre foulé aux pieds noirs à l’extrait de carotte de l’Himalaya et au sel allemand.

Et c’est sans parler des desserts à la crème de riz aux canneberges, des chips de panais verts et des spaghettis à la spiruline du Tchad qui nous font de l’œil.

Et le pire, c’est que c’est bon.

mardi 14 mars 2006

Privilégiée

Aujourd’hui, grâce à mon employeur que je kiffe trop (salut Biquet !), j’ai reçu une carte qui me donne droit à de nombreux avantages, et notamment des top réducs chez un tas de commerçants et services. Speedy, Dekra Veritas et même Carglass. Tout ça pour ma jolie voiture que j’ai pas. J’avoue que j’irais bien quand même chez Carglass vu que ça a l’air vachement sympa comme boîte. Enfin, c’est les pubs à la radio qui me font dire ça. On entend toujours « Jean-Jacques, technicien Carglass » qui nous explique comment qu’il a été sympa avec un pégreleux qui a laissé péter son pare-brise à cause d’un éclat de la taille d’une pièce de 2 euros. Si ça se trouve, il avait pas de pièce de 2 euros pour vérifier qu’il courait un risque majeur, l’andouille. Enfin, moi je vais faire gaffe à avoir toujours 2 euros, comme ça, avec ma carte Privilèges, le jour où j’ai une bagnole, je suis parée.

Cela dit, avec toute la gentillesse qu’il donne à ses clients, Jean-Jacques, il mérite bien que M. Carglass en chef lui paie des cours de comédie. Parce que si c’est le cador du pare-brise, en récitation de pub, c’est une chèvre.