mercredi 3 août 2005

La tradition est respectée
(et la tradition, ça n’a pas que du bon)

Je vous ai déjà prévenus : il y a toujours un crash aérien dans la quinzaine qui précède mon départ en vacances en avion. Ca ne loupe jamais, juste pour me coller un peu plus les miquettes (spécial dédicace). Le mieux, c’était évidemment l’année du Concorde encastré dans la pelouse sur le bord de l'autoroute (spécial dédicace). Au moment où je préparais mes bagages, la télé nous montrait en boucle comment le machin s’était planté sur le dos avec son réacteur en flammes. Et les consultants en aviation donnaient moult précisions sur les raisons techniques et la probabilité de ce type d’accidents. Le truc qui ne me fait pas paniquer du tout. Quand j'étais môme, j'avais mal au coeur avant de montrer en voiture. Maintenant, j'ai mal au bide 12 heures avant d'arriver à l'aéroport.

Cette fois, pas de morts, ça nous évite les familles éplorées devant le tableau des arrivées qui mentionne toujours pudiquement « retardé » ou « annulé ».

Notez que s’il devait m’arriver un truc pareil, j’y resterais. A coup sûr à cause du cœur qui lâcherait. Bon bon… Alicante moins 2 semaines. Où j’ai mis mon Xanax ?

lundi 1 août 2005

Décompte

Jours restant avant les vacances : 2
Jours restant avant mes 22 ans : 15
Température en degrés centigrade un 1er août : 19
Bonnes nouvelles depuis ce matin : aucune
Pensées concernant autre chose que le boulot depuis ce matin 9h : 687 628
Visites de mon PDG dans mon bureau pendant que j’envoyais mes mails persos : 2
Sel dans mon steak haché de ce midi : beaucoup trop
Litres d’eau avalés : beaucoup trop
Lessives à faire avant mon départ : au moins 3
Gars qui me disent qu’ils m’aiment sur mon répondeur : plusieurs
Gars qui me disent qu’ils m’aiment et qui s’emploient à vivre une relation normale avec moi : aucun
Collègues de bureau qui me font remarquer que je dois être difficile et/ou hystérique pour être encore célibataire à 32 ans : tous
Collègues bêtes et méchants dont je me fous de l’avis : idem
Capacité à prendre du recul par rapport à toutes les conneries que j'entends et à celles qui m'arrivent : encore un peu, heureusement.

Le retour en fanfare de la phrase de la semaine

Devant la profusion de déclarations de cette dame qui l’a dans les chaussettes ce matin, mais qui pétar...adait la forme et nageait dans le bonheur et le limoncello hier soir :

- « Directeur d’aire d’autoroute, c’est bien comme boulot. Tu vois passer du monde… »

- « Les bébés phoques, ça n’a ni ailes, ni pattes, c’est comme un poichon… »

Et j’en tais bien d’autres.