vendredi 25 février 2005

Gaymard d’être pris pour un con
ou le chrétien des Alpes, y retourne… dans les Alpes

L’un est peut être déjà mort et l’autre vient de planter sa carrière. Je pense que le conseil en com de Gaymard sur son appart est le même que celui du Pape sur sa santé. Parce qu’on y a presque cru.
La semaine dernière, Gaymard était un pauvre petit piou-piou, qui savait pas, avait rien vu, c’était pas sa faute à lui, un démuni en charge d’une famille nombreuse, limite de les faire bouffer aux Restos du cœur. Et le Pape, lui, il kiffait grave la life, d’ailleurs il songeait presque à se mettre au snowboard.
Mais, cette semaine, on apprend que Gaymard croule sous les propriétés et autres résidences secondaires et que le Pape n’arrive plus à respirer sans tuyau.
La com, ça sert sur le moment, mais si c’est juste de la com, ça te revient vite dans la gueule façon boomerang. Je conseille donc aux collaborateurs de ces deux personnes de se documenter sur la communication de crise, tout comme je l’ai fait cette semaine. Références bibliographiques à leur disposition.

jeudi 24 février 2005

Dans les rêves du P'ti NI-KE...

...le club de gym ressemble à ça...


...mais en vrai, c'est ça...



Faut pas trop rêver mon garçon...

mercredi 23 février 2005

Tombe la neige

J’adore la neige, surtout quand elle tombe sur Paris, c’est tellement incongru, tellement perturbant dans le petit train-train parisien. Les conducteurs ralentissent et s’agacent, les piétons se raidissent, les mômes sont énervés, les vieux radotent toute la journée, tout de monde semble stupéfait, le nez en l’air comme si jamais il n’avait neigé.

Moi j’aime bien ça. D’ailleurs je n’ai pas pris de parapluie depuis 2 jours qu’il neige car sentir la neige tomber sur moi ne me dérange pas, même si elle me mouille autant qu’une pluie fine.

Et surtout aujourd’hui, j’aurais aimé que la neige ne s’arrête pas de tomber, pour qu’il ne reprenne pas la route, qu’il ne puisse pas rentrer, coincé ici à Paris. Mais elle ne tombe plus et fond peu à peu laissant les routes trop praticables à mon goût. Alors il va repartir et je vais rester là, m’endormir sans lui, dans mes draps imprégnés de son odeur, en recomposant dans mes pensées son regard, ses gestes et ses paroles comme s’il était encore là.

lundi 21 février 2005

Abdo-fechiers

Ce post commence par un mot : Aïe. Celui qui a ponctué mon week-end. Conséquence d’une grave crise de sport survenue la semaine dernière. Crise cyclique et cette fois intervenue concomitamment avec le garçon surnommé ici M. Nike. Enfin maintenant, c’est plutôt M. Ni-Ke, Ni sur la fesse gauche, Ke sur la fesse droite. Joli survet au demeurant.

Profitant de nos derniers mois d’abonnement à Tip Top Gym, nous voilà lancés dans un programme sportif vespéral qui tue sa race. Mardi, abdo-fessiers, suivi de stretching, dans mon Tip Top Gym à moi. Mon commentaire : bien, sympa, enfin quand le prof a suggéré que nous puissions toucher nos pieds avec nos didis des doigts, le tout jambes tendues, j’ai bien ri. Arf arf arf ! Ah, c’était pas pour rire ?

Mercredi, mon compagnon de souffrance m’a lâchement lâché, j’en ai profité pour me reposer un peu sur un stepper (c’est inepte comme activité) et j’ai enchaîné avec une bonne séance de sauna, histoire d’éliminer les toxines, parce que j’en avais accumulé des toxines. C’est même pour ainsi dire mon plat préféré.

Jeudi, abdo-fessiers seulement, et heureusement, parce que dans son Tip Top Gym à lui, c’est pas de l’abdo-fessiers de… enfin si… enfin j’me comprends. Dès que le prof ne regarde plus, ça tire au flan, on se marre bêtement et je vous mets au défi de faire des abdos en rigolant.

Vendredi, final en beauté. Abdo-fessiers, enfin ce qu’il en restait, suivi de Body Pump. Du soulevage d’haltère plus ou moins lourde en rythme. Comment vous dire ? Les exercices, c’est pas de la tarte. Certes. Le rythme est fort soutenu. Certes. Mais là n’est pas le problème. Le problème, c’est cette abominable musique techno digne du pire des Macumba Night, balancée très fort dans tes tympans, et agrémentée des glapissements d’un prof surexcité. Ce garçon aime son métier, c’est évident, ça lui permet de se trémousser sur sa musique favorite (ah oui ?). Mais est-ce vraiment nécessaire de pousser des cris d’hystéros en comptant « 1, 2, 3… » et tenter par là même de nous faire croire qu’à 3 c’est fini, alors qu’on recommence 30 fois le même exercice ? Et puis les mouvements, quand tu me les montres, tu pourrais ptet les faire un peu moins vite, non ? Parce que là j’ai l’impression de voir Gérard Majax qui essaie de la faire disparaître l’haltère. Et puis, non, je n’irais pas me préparer à ce cours ci en allant au cours de Body Truc, parce que je viens ici pour mon plaisir, aussi incroyable que cela puisse paraître, et je n’ai pas l’intention de passer mes journées ici, sauf si on me rétribue… mais j’y crois pas.

Le Body Pump, ça fait du bien, surtout quand ça s’arrête. Parce que, ça fait mal jusque dans des muscles inconnus, certes, mais surtout, c’est assis au vestiaire qu’on profite le mieux de sa migraine. Parce que l’organe qui souffre le plus, c’est le cerveau, farci de techno pourrie.
Forcément après avoir soulevé des machins lourds dans des positions de « grenouille » (selon mon camarade, merci, moi aussi je peux me moquer, bien que ce ne soit pas mon genre), j’avais mal partout. Samedi, mais encore un peu dimanche, monter un escalier était un supplice à cause de ces muscles dont j’ignore le nom mais que je situe parfaitement sur le dessus de la cuisse, légèrement sur le côté, là... Putain de ta race, ça fait mal. Et les bras, je ne raconte même pas.

J’ai finalement compris pourquoi le Ptit Ni-Ke voulait absolument me traîner à Body Pump. Je crois qu’il veut que je me prépare physiquement à assurer moi-même mon prochain déménagement (pas au programme pour l’instant). Parce qu’il ne veut plus jamais porter mon frigo dans mes escaliers.

Bonne nouvelle, à partir du 1er mars, cette méchante sportive se joint à nous. Ca va glousser dans le fond de la salle...