mercredi 28 avril 2004

La vérité sort de la bouche des chanteuses qui crient
Fort

Mes histoires, en général, ça commence sur un air de Shania :
" I'm gonna getcha while I gotcha in sight
I'm gonna getcha if it takes all night
You can betcha by the time I say "go," you'll never say "no"
I'm gonna getcha, it's a matter of fact
I'm gonna getcha, don'tcha worry 'bout that
You can bet your bottom dollar, in time you're gonna be mine
Just like I should - I'll getcha good "

puis en creusant un peu je m'aperçoit que c'est Hélène qui a raison :
" Y'a trop de gens qui t'aiment
Et tu ne me vois pas
Je ne sortirais pas indemne de cet amour avec toi
Y'a trop de gens qui t'aiment
Qui tournent autour de toi
Tous les mots d'amour que je sème tu ne les entends pas "

mais je suis pas du genre à lâcher l'affaire, tout comme Céline :
" J'irai chercher ton cœur si tu l'emportes ailleurs
Même si dans tes danses d'autres dansent tes heures
J'irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes
Je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore "

Ce que j'attends en vrai, c'est comme Patricia
" Il me dit que je suis belle
Et qu'il n'attendait que moi
Il me dit que je suis celle
Juste faite pour ses bras
Il parle comme on caresse
De mots qui n'existent pas
De toujours et de tendresse
Et je n'entends que sa voix "

mais comme il faut pas rêver, ça se barre en sucette et on sort le refrain d'Isabelle :
" Oh, dis-moi
Regarde-moi
Je ne sais plus comment t'aimer
Ni comment te garder
Parle-moi
Oui parle-moi
Je ne sais plus pourquoi t'aimer
Ni pourquoi continuer
Tu es là, mais tu es si loin,
De moi "

et pas longtemps après celui de Lara :
" Tout, tout
Tout est fini entre nous, tout
J'ai plus la force du tout, tout
d'y croire et d'espérer
Tout, tout
A présent, je te dis tout
De ce vide entre nous
De tes mains désabusées
Tout, tout ce qui nous unit
Tout ce qui nous détruit au corps
Est à présent fini
Tout ces moments incompris
Ces instants indécis s'écrivent
Au passé aujourd'hui... c'est fini... "

A la fin de l'histoire, il me reste Nolwen :
" Cassée !
Oh oh cassée !
Ca passera,
avec le temps,
ou quelqu'un d'autre
Cassée !
Oh oh cassée !
Ca passera,
ça prend du temps,
pour être une autre
Je laisse la place à qui voudra "

mais comme " j'y crois en encore ", le dernier mot est pour Jenifer :
" J'attends l'amour
Dans mes rêves
J'attends l'amour
La douceur et la fièvre
Il peut venir
Je suis prête à aimer vraiment
J'attends l'amour
Simplement "

Dur pour une fan de Pearl Jam...

Yeeeeeeeeeeeeessssssssssssss

Hier, grosse effervescence à la Grosbouate, comme dans toutes les entreprises de France... Désignation d'une secrétaire pour s'en aller acquérir le "60 millions" spécial crèmes amincissantes qui marchent (on aurait découvert la machine à remonter le temps que ça n'aurait pas autant passionné les foules).
Photocopies du précieux ouvrage et distribution aux petites collègues dans les bureaux. Sur le pas de ma porte, cette phrase qui résonne encore à mes oreilles : "Ah non, pas pour toi : t'en as pas besoin..."
Encore, encore, c'est trop bon !

mardi 27 avril 2004

Rechute sévère

C'est une MD en détresse qui s'adresse à vous. Ma volonté a fait long feu. Je suis en passe de créer les PAA : les Picard addict anonymes. En effet, hier 26 avril, j'ai gravement rechuté dans mon vice avoué. Après avoir pris un soin extrême à ne pas claquer plus de 45 euros chez ED, tout en revenant avec un sac si lourd qu'il était importable de produits ménagers et alimentaires, dont certains de marque (et oui, chez ED on trouve Ariel liquide, les bons yahourts à Mamie Nova, les rousquilles à l'anis de Lor…), j'ai repris le chemin des commissions avec mon superbe caddie orange. Opération Picard, avec pour objectif, faire quelques provisions, pour les soirs où j'ai pas le temps de cuisiner, quelques glaces, et quelques savoureux produits pour se faire plaisir de temps en temps.
C'était oublier la tentation que constitue pour moi un magasin Picard Surgelés, même un petit, comme celui de Charles Michels. Dès mon arrivée sur les lieux, j'ai été saisie par un état compulsif, réalisant que, suite à mon déménagement, c'est un congel entièrement vide qui s'offrait à moi… Malheur : me voilà sans limite. Et c'est avec la bave aux lèvres et la main tremblante que j'ai plongé frénétiquement mes avant bras dans les bacs à surgelé et que je me suis mise à charger au maximum mon caddie orange, au bord de l'explosion : coussinets de légumes vapeur, Haagen Dazs fraise, la même au caramel, filets de cabillaud, steaks hachés bio, tartare de saint jacques, pizza au poulet et légumes grillés… Tout y est passé, tout,… y compris les produits non surgelés qu'on trouve chez Picard (les ptit moutardes, les biscuits apéros…). Passage à la caisse, mes pulsions assouvies : 98 euros…. Putain ! Ca c'est du pétage de plombs ! En même temps, j'ai à bouffer pour 2 mois et je vais pouvoir inviter du monde (et faire mes gambas à l'ail et au vin blanc).
Aujourd'hui, je culpabilise grave de m'être laissée allée à ce point. Mais vais me consoler avec la Haagen Dazs…

Bon, d'accord...

... c'est pas faux tout ça

lundi 26 avril 2004

Bienvenue chez moi
ou ma vie tient dans 2 fois 12 m3

Tout d'abord, le meilleur compte-rendu de mon week-end déménagesque se trouve ici , en deux épisodes (Just déménagée et Café, dents jaunes…).

Voilà. En ce lundi, je suis quasi installée dans mon titapart, reste un peu de rangement, du ménage et le remplissage du frigo et des placards. Mais il en aura fallu des aventures pour en arriver là, à cet épanouissement total dans l'électroménager et l'accessoire de cuisine (constat horrible du dimanche soir : comment je me retrouve avec 2 presse-purée et 2 écumoires, alors que le célibataire parisien normalement n'en possède pas du tout ? Comment justifier cela auprès des générations futures ?…)

Episode 0 : Dadou, PaCa et les kés du kaillon…

Pour un déménagement de divorce, tomber sur un camion " Just Mariés, just déménagés ", c'est quand même pas de bol. En même temps, ça dédramatise d'entrée et j'allais pas étaler ma vie, à la station service, à cette malheureuse Dame qui doit en même temps faire payer l'essence, vendre des Lion à PaCa et me trouver un véhicule de 12m3, parce que le 9 m3, c'était 3 voyages garantis. Et ça sentait déjà pas mal le caca comme ça, ce déménagement. Mais les gonzes… gars avaient l'air de fort charmante humeur puisqu'ils avaient acquis le midi même un charmant porte-revue " éléphant ", pas le truc super viril quand on vous le raconte, m'enfin…

Episode 1 : les Jedis du périph.

D'entrée, précision que je ne suis ni parisienne de souche, ni automobiliste. Donc, quand je donne un rendez-vous à 18h30 à Nation, sachant que je quitterais le 15ème Nord vers 18h15, c'est un calcul qui me semble normal (pour la campagne Auboise). Seulement voilà, une fois englués sur le périph, mes petits camarades n'ont pas manqué de ma faire remarquer mon optimisme un tantinet excessif. Le problème étant que j'ai donné rendez-vous à l'adorable JCDS (Jeune Cadre Dynamique et Sportif) de le BoCravail, pour qu'il gâche… passe sa soirée à transporter mes lourdes affaires vers mon nouveau home sweet home. Il me fait déjà une faveur, du coup, je lui ai affirmé qu'à 20h30, on aurait fini…
A cet instant, il est 18h50, on est dans le camion, qui est lui même sur le périph, qui est lui même fort embouteillé… Et quand j'appelle le JCDS, que j'ai peur de voir m'abandonner au dernier moment pour une de ses fameuses soirées " rillettes", je lui dit " on est porte de rfuiqlfg, on arrive, ça roule super bien… ", et je me prends à espérer que je joli camion Hertz de 12 m3 entre en lévitation dans le ciel parisien et nous emmène en quelques secondes à notre lieu de rendez-vous. Mais que nenni ! A la place, le JCDS poirotera 45mn en se tapant un kebab (comme il a eu raison d'emmagasiner des calories…)

Episode 2 : La menace Siemens

En même temps, j'avais pris personne en traître : mon frigo est énorme, ma machine à laver est allemande et mon canapé est en fonte. Cela dit, ils se sont pas démontés les gars… Non, c'est moi qui ai commencé à sombrer dans l'angoisse et la panique quand j'ai vu dans l'escalier le Dadou renverser mon énorme frigo sur le dos du JCDS… L'idée d'avoir 2 morts sur la conscience juste parce que je mange beaucoup de produits laitiers et que je suis fan de Picard m'a tout d'un coup horrifiée. Ai filé me planquer plutôt que d'assister à ça… Notre seule sortie d'encouragement au PaCa et à moi faillit se solder sur les dernières marches avant le camion, par le spectacle de Dadou se vautrant sur de la machine, elle-même glissant sur le JCDS, lui même écrabouillé sur le camion. My God ! Heureusement qu'elle essore bien !
Donc, plutôt on s'est terré à faire les cartons, tendant l'oreille et frémissant à un " Ah là ça glisse, je sens que je vais lâcher ". Mais ils n'ont pas lâché. La seule victime répertoriée de ce déménagement est à coup sûr le tee-shirt Nike du JCDS qui mérite un passage en machine, mais plutôt à 800 degrés…

Episode 3 : J'assume pas

Difficile d'emporter discrètement des affaires qu'on assume pas auprès d'amis adorables mais très moqueurs… Donc, problème avec mon Mr Oizo. Mais si, la bestiole jaune qui s'agitait dans une pub Levi's en 1998. Ben quoi, j'ai eu la peluche pour mes 25 ans. J'assume vachement d'habitude, mais là expliquer à quelqu'un qu'il doit rappeler ses amis pour annuler sa soirée juste parce qu'il doit déménager un gros bonhomme jaune pour une ado attardée, ça le fait pas. Mais c'était sans compter sur cette vieille chienne de PaCa qui hurle dans l'escalier " dis donc, tu l'emmènes le Mr Oizo, hein, tu sais la grosse peluche jaune, hein ? ? ? ". M'en fout la prochaine fois je parlerai très fort de ta pelle à tarte.


Episode 4 : La nuit des héros

Le camion ainsi chargé, nous reprîmes le périph, direction 15ème, mon jouli nouveau chez moi. La montée des appareils passa pour un déjeuner sur l'herbe en comparaison avec la descente, à l'exception du canapé qui dans un sens comme dans l'autre reste en fonte. Et voilà, il est 23h passée, mon premier déménagement en nocturne est terminé ! Une coupe de Champagne (chaud) plus tard, l'idée que j'avais forcément fait le bon choix ne fit plus aucun doute (sinon me faisaient bouffer le Mr Oizo), et la perspective d'un hypothétique départ en province dans un an engendra un léger mouvement d'humeur qui m'encourage à envisager le recours à des professionnels le cas échéant. Une fois les garçons partis (tourner 2 heures dans Paris et) garer le camion, j'entrepris une émouvante vaiselle-machine inaugurale. Et dès l'aurore du lendemain, je procédais au branchement du Dieu Frigo qui trône telle une immense idole dans ma cuisine.

Epidose 5 : D Day + 1

Réveil très (trop) matinal samedi et départ pour Troyes avec les gars, dans le camion. Mornes paysages Seine-et-Marnais, Yonnais et Aubois : à ça, on va pas manquer de céréales. Sauf peut être moi, quasi rien avalé depuis la veille, donc accueil serein, courtois et mesuré de ma maman : " t'as vu ta tête et qu'est ce que t'es maigre, non mais y va plus lui rester que les os ". Avec ce qu'elle a préparé à déjeuner, ça m'étonnerait.
Notre séjour Dryat (nom des habitants de Saint -André-les-Vergers) aurait été plutôt calme et organisé, s'il n'y avait eu un facteur perturbant, en la personne de ma mère. Excitation, logorrhée, contradiction, digression verbale, enfin, j'ai des témoins oculaires (et auditifs). Elle est super super saoulante. A peine montés dans le camion du retour, nous fumes saisis par le calme et le silence bienfaiteur qui règne dès qu'elle n'est plus là. Me revois quand elle nous a dit " j'vais passer la purée au pilon ", répondre dans un grand élan spontané : " chacun son tour, le passage au pilon… "

Episode 6 : Back to the future

Une fois récupéré le sommier, la table et les chaises au fin fond du garage, me voilà partie à l'abordage d'un vieux tas de cartons pourris : les affaires oubliées de mes grands-parents. Depuis le décès de mon grand-père en 1997, tout a été soigneusement emballé dans des pages de " L'Est Eclair ", entreposé et remisé là, dans l'oubli. Comme les merdouilles des années 50, 60 et 70, me passionnent, je crois aujourd'hui remplir la volonté de mes ascendants : que leurs biens me reviennent un jour. Principalement, la fameux canapé, les fauteuils, la table qui va avec, mais aussi un fort élégant cendrier sur pied " Geisha " en faux bois, le pichet " Grenouille verte Héritier Guyot " (la crème de cassis), le couteau à fromage avec le manche en vrai pied de biche, le service à liqueur " diligence ", les candélabres bronze et marbre de 25 kilos chacun… Comme je vais mélanger tout ça avec les guirlandes Why, mon nain de jardin et mes rideaus à Barbie, je pense finir dans " Art et Décoration " dans un numéro spécial " brocante 50's et tendance rose fluo ".

Episode 7 : Carrouf

Visite du Saint des Saints (au pas de charge, because Maman…), le Carrouf de mon enfance. Achat d'un salon de jardin à 25 euros pour une assez grande table et 4 fauteuils : m'est avis que c'est pas très commerce équitable tout ça… Mais bon, comme il faut pas acheter de teck non plus à cause de la déforestation, moi je me demande si on peut vraiment être un bobo militant et déjeuner dehors. Quant aux gars, ils ont acheté le stock régional de chaussettes et j'ai bien cru que mon PaCa allait partir en convulsion devant cet achalandage spectaculaire de Carrouf, lui qui quotidiennement doit choisir dans son Franprix entre 2 références de café, dont 1 Leader Price.

Episode 8 : Arborescence verbale

De la rencontre gars/maman, je retiendrais le constat sans appel formulé au retour : elle est épuisante. Outre l'excitation permanente, le goût pour la contradiction, l'incapacité à respecter un horaire, ma mère se caractérise par sa tendance digressive en matière oratoire. Incapable de faire une phrase qui logiquement et en ligne droite vous amène d'un point A à un point B. Entre les 2, ma mère développe une arborescence complexe où se glisse des éléments perturbateurs qui vous entraîne toujours plus loin du sujet initial. Ex :
" Avant hier, j'ai mangé des pâtes au fromage " (de A à B, direct)
Version Maman, cela donne :
" Bah tiens, l'autre jour… c'était quand ? Mardi ? (aïe, quand elle cherche le jour ça commence mal… et elle cherche toujours le jour) Ah non, pas mardi, parce que Mardi, le jardinier est venu tailler les haies. Tu as vu les haies comme elles sont propres maintenant ? C'est tout de même mieux avec les voisins, parce que j'étais embêtée que ça fasse sale le long de la clôture… Des gens charmants, d'ailleurs, je leur ai vendu la tondeuse, parce que je veux m'en racheter une, mais j'ai pas encore eu le temps d'aller au Garden Center, faut que j'y aille la semaine prochaine avant qu'il pleuve (la météo, sujet digressif de prédilection), ils ont dit que ça allait se gâter en milieu de semaine… Qu'est ce que je disais ? Ah oui… C'est bien les haies comme ça, on va pouvoir manger dehors cet été, quand tu viendras. Je le ferai revenir le jardinier pour qu'il arrange les rocailles. Il travaille bien, mais ça coûte quand même, je peux pas le faire venir toutes les semaines… Parce qu'à ce prix là, on fait plus rien d'autres et moi j'ai mes travaux.
Alors, c'était mercredi… Non plus, mercredi j'ai eu une douleur dans le coude ! Ah, tu peux pas t'imaginer comme ça m'a fait mal (les bobos et diverses maladies, autre sujet glissant). J'ai filé chez le toubib, avec le boulot que j'ai, comme si j'avais besoin de ça. Tiens je viens de rentrer une affaire, tu sais, la Copexto (dont j'ai jamais entendu parler et dont je me fous royalement), qui font des tuyaux poreux route d'Auxerre, mais si juste avant le cimetière… Bon bref, il m'a donné des cachets, mais ça me convient pas, j'ai eu mal au ventre toute la nuit.
Donc, du coup, je suis allé à Carrefour Jeudi soir, m'acheter des pâtes, parce qu'à Leclerc, y'a plus de choix, mais ça me fait loin en semaine de monter jusqu'à Pont Sainte Marie, à l'heure que je remonte. Donc, me voilà partie à Carrefour, tiens j'ai vu Mme Vauquois (ça fait 15 ans qu'elle voit Mme Vauquois chaque fois qu'elle va à Carrefour, elle doit vivre à Carrefour Mme Vauquois), elle a vieillie. Son fils, tu te rappelles de son fils ? Ben il est à Paris aussi, mais il est marié… Il était plus jeune que toi ? Un gentil gamin. Je me suis pris des Barilla, mais je savais pas à quoi les faire. La sauce tomate, ça me donne des brûlures, déjà avec les cachets qu'il m'a donné…Et puis je vais pas manger de la crème, je suis assez grosse comme ça… Ah si, j'ai au moins repris 2 kilos depuis Noël, à mon âge il suffit de rien. Sylvie elle me dit qu'elle mange des gâteaux, mais moi je peux plus… Profites, je lui dis, pendant que t'es encore jeune. Et avec son mec, ça va pas du tout… J'y avais dit, c'est pas quelqu'un pour toi. Finalement, je me suis pris un bout de gruyère et hop, sur les pâtes, avec Charlie (le chat) on a mangé ça devant la télé… Oh, ça me dit rien la télé en ce moment… "
Voilà. L'ensemble très vite et très fort, 4 mn de montre alors que " Avant hier, j'ai mangé des pâtes au fromage " prend 2sc 18. Et ça n'est qu'un extrait, un vrai coup fil voit s'enchaîner, pèle-mèle, les maladies de la voisine, la météo d'il y a deux semaines, les chaussures qui sont hors de pris en ville, la crème brûlée que c'est bon mais gras, les déboires conjugaux de personnes qui me sont parfaitement inconnues, la guerre en Irak que c'est des pauvres gens et que les Américains qu'est ce qu'ils sont allés faire là bas. 40 minutes minimum.

Episode 9 : Chez moi

De retour, vidage du camion, entassement dans la pièce principale, bière (chaude) et retour du camion " just déménagés, just couchés à 21h ". Quelques heures de rangements plus tard, me voilà dans mes murs à faire encore quelques projets d'achat et à me dire qu'elle va sans doute être belle la vie ici, surtout grâce à ceux qui y sont invités, la porte grande ouverte.
Les filles (pour leurs encouragements et leur contribution merdouillatoire à la déco) et les gars (pour le lumbago) : bienvenue chez moi !