vendredi 28 janvier 2005

Me casse

Pour presque 2 semaines, quelque part au Brésil, où il pleut mais il fait chaud. Et ma mère est du voyage. Donc, j'aurai à coup sûr des trucs à raconter en rentrant (sur le Brésil je sais pas, mais sur les 10 jours avec ma mère, c'est sûr...).

Salutations.

jeudi 27 janvier 2005

Brian Joubert
(c’est un patineur français, pour ceux qui n’ouvrent jamais l’Equipe…)

Et pourquoi pas :
Warren Tripier
Kimberley Ledentu
Malcolm Poulichen
Beverly Balbusard
Marvin Michu
Beyonce Bouchard

Ca doit ressembler à ça l'appel du matin de la sixième B du Collège Alain Barrière de Moissy-Cramayel.

Charity Tsunami

Mon Dieu, les chanteurs pour l’Asie, ils l’ont fait… Johnny qui se met à gueuler au milieu, et à l’autre refrain, c’est Garou, que du bonheur... Et puis, c’est du bon, c’est du Bruel.
Nos chanteurs français (et québécois, Tabarnak’) sont pleins de ressources. Que les bénéfices aillent à la reconstruction du Club Med de Phuket, pour qu’ils puissent y retourner en vacances…

mercredi 26 janvier 2005

Largage en marche

Je ne suis pas douée pour les ruptures, où alors les ruptures en douceur, ce qui a en plus l’avantage de ne pas trop te fâcher avec l’ex, et un ex, c’est parfois très utile/agréable/distrayant. Seulement, il y en a avec qui la douceur ne marche pas, à qui il faut expliquer les choses dans toute leur violence : « Voilà, c’est sympa, mais bon, je ne t’aime pas, pas amoureuse, contente de te voir, sans plus ».

J’ai connu cette situation il y a quelques semaines, le largage en règle, lâche et merdique. Un bon silence radio, soutenue par une profonde déprime qui ne donne pas du tout envie d’appeler un presque inconnu qu’on n’aime pas vraiment. Donc presque une semaine sans nouvelle. Forcément, il le prend pas bien… Réaction vive, il m’en met plein la gueule, le SMS que tu te manges dans la poire. Une peu honteuse, dépitée, je me sens lâche et méchante. Mais c’est fait, et ça soulage.

Seulement voilà, après quelques jours, le garçon se réveille, s’excuse d’avoir été agressif… tout ça parce qu’il est un peu tombé amoureux. Ca m’achève. Qu’est-ce que je fais ? Envie de ne voir personne d’autre que le givré du ciboulot dont je viens de croiser la route et qui met mon pti cœur d’artichaut dans tout ses états. Et surtout pas envie de revenir en arrière. Je ne veux pas lui dire qu’il a quelqu’un d’autre, pour ne pas le dévaloriser, il n’en a pas besoin. Mais puisqu’il faut en parler, parlons-en.

Je débarque chez lui, à l’autre bout de Paris, un dimanche. Ca me fait froid dans le dos de revenir là-bas, j’ai qu’une envie, me barrer. Mais mon bon fond me retient sur ce canapé. Ce que je lui reproche ? Rien en fait, ça ne suffit pas toujours les reproches pour ne pas être amoureuse. Parfois on n’est pas amoureux et puis c’est tout. Le sexe, c’était bien ? Bah oui, mais… Se revoir ? Non. Pourquoi ? Pas envie. Ca devrait suffire non ?

Je finis par partir, un peu merdeuse mais soulagée quand même. Je prends le chemin du métro en pensant aux lasagnes maison que je dois torcher en moins d’une heure pour notre dîner rencontre avec cette personne(qui n’a pas de grandes oreilles).

Mais voilà, quand j’arrive au métro, il est là. Il est venu en courant par un raccourci pour y être avant moi. Le truc super romantique quand tu en as envie, mais je n’en ai pas envie. Je viens chez toi ce soir ? Non, je vois mes copines. Mais après…Non… S’il te plait…Voilà qu’il me supplie, ce soir ou un autre soir, je ne sais pas quoi dire, il s’accroche à moi, il veut m’embrasser, je le fais quand même sans en avoir envie, je n’arrive pas à lui dire les bons mots qui règleraient la question comme un couperet, j’ai honte de lui faire ça, c’est un gentil garçon, je suis vraiment une sale conne. Je m’en vais finalement avec un sale goût dans la bouche, celui de la culpabilité. Et puis ça passe.

lundi 24 janvier 2005

La phrase de la semaine

D’un amoureux angoissé par… la menace suprême :
«…J'avoue, je suis un agité de la cafetière, c'est chronique et notoire (…) Je me bats comme un voyou. J'ai pas peur des araignées. Je dirige une petite entreprise. J'ai 34 ans. Mais de ta mère, j'ai peuuuuuuuuuuuuuuuur !»

Je sais, je sais, mais pas d’affolement, elle ne mord pas, elle crie juste un peu, elle s'agite beaucoup, mais là, il y a moyen de détourner son attention sur des histoires de terminal et de portes d’embarquement.

Avec le staphylocoque aussi ?
Hommage vibrant au délicieux traiteur de la rue de Théâtre (XVème), celui à côté du garage, pas l'autre qu'est pas bon...

Le Parisien de ce jour nous apprend que dans un resto chinois sur deux, on mange du caca dans les plats : bactéries, excréments, staph dorés… Quel bonheur après le reportage sur les raviolis appartements confectionnés à même sur la moquette avec de la viande stockée dans la salle de bain…
Cela dit, et sans vouloir faire du politiquement correct, ce serait bien que le Parisien aille faire les mêmes prélèvements dans les ptis restos de Papa, la brasserie du coin et le bistrot pâté. Parce que si les restos chinois sont souvent mauvais, on y est pas plus malade qu’ailleurs. Ailleurs où la salade a 4 jours, où le carpaccio est décongelé-recongelé…
Un bon truc pour séparer le bon grain de l’ivraie : un resto chinois/viet/thaï qui offre trop de choix, c’est pas bon signe (sauf au cœur de Chinatown qui est une exception). Ca sent le surgelé, le poulet de synthèse, le mélangé au dernier moment dans de la sauce toute prête. Et puis le traiteur qui propose des sauces fluos, des poivrons carrés calibrés 2/2 dans le poulet curry et des raviolis à 0,50, c’est pas du home made et c’est souvent deg. Du home made chinois bon et frais, il y en a dans Paris, mais il faut le chercher et accepter de le payer un peu plus cher…(nos amies de la rue de Théâtre qui font les rouleaux de printemps au boeuf à la demande et quelques autres).

On ne sait plus comment s'habiller...

Alors, on nous annonce de la neige, et là, il y a un grand soleil sur Paris (enfin sur le morceau où je suis car parfois il ne fait pas le même temps là où est cette personne, martyrisée par son patron...)Vous ne pouvez pas savoir comme ça me perturbe.