mardi 12 juillet 2005

Paris tu m’as prise dans tes bras
mais serre pas trop fort s’te plaît…

A Paris quand un amour fleurit ça fait pendant des s’maines deux cœurs qui sourient tout ça parce qu’ils s’aiment. Paris Paris combien, Paris tout c'que tu veux, Paris Paris tenu, Paris Paris perdu, Paris tu m'as laissée, sur ton pavé.

Tu aimes Paris ou mieux, tu y vis. Alors tu seras ravi(e) d’apprendre la naissance d’un tout nouveau blog sur ta ville que tu aimes. Ca s’appelle Parisist et c’est le petit frère du Gothamist de l’autre côté du grand océan.

Parisist parle de Paris. C’est vaste, et c’est ça qui est bien. Parisist , c’est tous les jours, tout en couleur et il y a même la météo. Parisist , c’est un maximum de subjectivité et d’indépendance sur une ville qui nous ravie ou nous agace, et souvent les 2 en même temps.

L’équipe de Parisist est super sexy et vachement pointue en trucs… pointus comme la musique tendance, l’architecture, le ciné d’auteur et le best of des citations de Bertrand Delanoë. Même que je suis dedans (mais c’est pas moi qui parle des trucs pointus vous aurez deviné…). Y’a aussi deux ptis jeunes super chouettes qui débutent brillement en tant que rédacs chefs (je cire un peu, c’est les chefs…).

Bref, on va faire en sorte que ce soit massif avec un pur style (hé hé , z’avez qu’à lire)

La patronne est fatiguée

Sur les genoux. La patronne a accueilli, nourri et palpé du campeur tout le week-end (palpations pas cochonnes, attention, c’est juste Vigipirate). Elle a dormi sous une tente pour la première fois de sa vie (de bourgeoise) et malgré ses bouchons d’oreilles, elle a subi les djneuz enthousiastes qui jouent du djembe à 5 h du mat.

Ils sont sympas les djneuz de Solidays, souvent gentils, généreux, parfois un peu abrutis par les plantes, mais super fatigants. Je le savais bien que c’était plus de mon âge…

Le djeunz qui aime le Tiers-Monde, la paix et la Kro est assez vilain. Parfois il est vilain à l’origine et au moins le piercing partout sur la gueule a le mérite de lui donner un style faute de l’embellir. Clonée à des milliers d’exemplaires, la djneuz gauchiste se néglige, parfois elle part franchement en largeur et son turban cache mal ses cheveux sales. La version maquillée comme Robert Smith est également disponible, toujours pratique en camping. Parfois le djneuz n’est pas si moche mais s’enlaidit avec de piteuses tentatives de dreads qui masquent mal les boucles blondinettes du juvénile Kévin de Châtenay-Malabry. Heureusement, dans 10 ans, tout sera rentré dans l’ordre, il bossera dans les assurances, conduira une Citroën familiale et rira bien en revoyant ses photos de jeunesse. Bref, il aura renoncé à un monde meilleur et solidaire, avec du reggae et de l’herbe. Aujourd’hui, il est ridicule, mais il a encore un cœur.