mercredi 22 février 2006

Je m’en vais

A moins d’une semaine de mon départ de cette admirable entreprise qui me nourrie et m’habille de jolies tenues tendances depuis 3 ans, j’ai bien du mal à cacher ma joie. Surtout que chanter « Je m’en vais » de Cali devant le photocopieur est une expression peu discrète au bonheur qui m’habite. Et c’est agaçant pour ceux qui restent, j’en conviens. Mais enfin, pour une fois que j’ai l’occasion d’exprimer de l’allegresse depuis que je suis ici, je ne vais pas me cacher. 3 ans de vie professionnelle médiocre, et en parallèle, 3 ans de vie personnelle calamiteuse, de merde même, disons le, en dehors que quelques épisodes heureux, un ou deux soirs par semaine, et encore, pas toutes les semaines.
C’est pourquoi la perspective de quitter cet endroit et en même temps cette vie, dont il ne me restera qu’un souvenir mitigé, me réjouit.

« Tu étais presque belle, j’étais pas loin d’être fidèle », avar ma belle entreprise.

Va quand même falloir rester digne à mon pot de départ, c'est-à-dire pas trop me fendre la gueule en leur souhaitant bonne chance pour la suite. Et merci pour tout...

lundi 20 février 2006

La devise du jour

"Moins de flingues, plus de bibine"

La marche de ma fierté

Ca fera bientôt 2 ans que je vis seule et que j’ai entamé une nouvelle vie de célibataire, mais c’est seulement aujourd’hui que mon existence va prendre un cours normal. Financièrement et professionnellement au moins. Je vais avoir un travail où l’on attend beaucoup de moi, où j’ai envie de passer du temps (enfin calmons-nous cher patron), où je vais être impliquée. Et un salaire honnête, sans plus subir la double charge « loyer + prêt » que je supportais depuis 2 ans. Je vais enfin devenir une grande fille autonome. J’ai envie d’en être fière.

Du coup, j’ai envie d’être fière de tout le reste de ma vie.

Mon appart : ça consiste à virer les merdes Confo achetées en catastrophe à mon déménagement pour essayer de vivre dans quelques choses de joli. Et à ne pas se laisser envahir par les fringues.

Mon apparence : il s’agit là de ne pas se laisser déborder par les bourrelets et les complexes du temps qui passe, c’est fou ce que ça vient vite ces petites bêtes là.

Mes amis : ben je suis vachement fière déjà… parce qu’ils font preuve d’indulgence, de patience et de fidélité. D’amitié quoi. Depuis longtemps parfois.

Mon style de vie : pour ne plus regretter de ne pas faire les choses dont j’aurais envie, ne pas me replier sur moi et avoir plus d’audace. Je ne veux plus m’endormir en me disant que les soi-disant meilleures années de ma vie ne riment à rien.

Mes amours : là aussi j’aimerais être fière, mais j’en suis loin. La fierté consistant d’abord à être parfaitement honnête envers le gentil garçon qui ne me fait pas vibrer. Ensuite… ben on verra ensuite.