vendredi 23 janvier 2004

So no one told you life was gonna be this way …

Depuis lundi, à l'instar de mon camarade PaCa au printemps dernier, me voici lancée dans la rédaction du guide " J'me suis cassée ", gîte et couvert chez les copines compatissantes, le Gault-Millau des histoires d'amour qui se pètent la gueule. Trois étoiles pour Mame La Folle qui a la grande gentillesse de m'ouvrir son logis, et même de me préparer des petits plats, pour que quand je rentre de ma journée de labeur, je n'ai plus qu'à me mettre les pieds sous la table (j'suis à 2 doigts de l'appeler " Maman ").
J'ai rempli mon sac de ce qui m'est le plus utile au quotidien (donc essentiellement des sous-tifs et des rouges à lèvres…mais non, je ne fais pas le tapin !) et me voilà partie dans une vie d'hébergée, comme la petite cousine de province de passage à Paris, sauf que dans notre cas, c'est moi qui part au taf le matin, et elle, au chomedu depuis quelques jours, qui remplit sa journée de galères administratives, d'un préavis chaotique et de soupes aux champignons. En échange de son geste d'amitié, j'essaie de lui apporter mon soutien et je lui fais découvrir Le Bachelor.
Quand on vit un moment comme celui là, quand on prend une des décisions les plus difficiles de sa vie, c'est un bonheur énorme de constater que des gens sont là pour vous, prêts à vous ouvrir leur porte, à partager un peu de vos malheurs ou à vous apporter un peu de ce qui vous manque tellement. Merci à eux, du fond du cœur. Le BoCravail, en plus d'un salaire, certes modeste, mais régulier, de l'apprentissage d'un métier, d'éclats de rire parmi les plus dingues de ma vie, m'aura apporté des amis comme on en trouve pas partout. Le BoCravail, c'était pas un vrai taf, mais c'était l'école de l'amitié.