mardi 6 décembre 2005

Chroniques de la vie de bureau
épisode 2

Dans une réunion tellement tellement chiante, j’ai eu envie de sortir pour aller fumer une cigarette. Le truc, c’est que je ne fume pas (sauf soirées arrosées). Mais là, c’était si pénible que j’aurais saisi n’importe quel prétexte pour fuir, quitte à me goudronner les poumons. La fumée, oui, le contrôle de gestion, non.

lundi 5 décembre 2005

L’histoire du poisson et de la bicyclette

De venimeuses activistes des 70’s proclamaient haut et fort « qu’une femme sans homme, c’est comme un poisson sans bicyclette ». Je ne suis, a priori, pas la dernière à le penser. Même depuis que je n’en ai plus (d’homme). Enfin, plus dans mon lit, parce que dans ma vie, j’en croise encore un certain nombre.

Seulement, les faits sont là, et je m’en vais vous les conter.

1er cas de figure : une femme, pas grande et pas costaud, va faire des courses à Auchan dans une province aussi éloignée qu’inconnue. Chargée comme une mule, elle se demande comment elle va pouvoir ramener ses provisions. Quand intervient un individu de sexe masculin prénommé Toto et muni d’un engin automobile. Comme le Toto est une crème, le miracle s’opère et fille et cabas sont transportés à leur destination finale.

2ème cas de figure : la même femme, qui n’a pas fait de muscu entre temps, va faire ses courses à quelques pas de chez elle. Son caddie de mémé étant immobilisé, elle part cabas sous le bras. Et elle revient de son Biocoop favori, chargée comme pas permis, à se traîner ce sac atrocement lourd toute seule comme une grande. Tant et si bien qu’elle se pète le dos.

Moralité : une femme sans homme, c’est comme un poisson avec un lumbago (sans personne pour le massage du dos). A moins qu’il s’agisse d’une femme sans voiture (le débat est ouvert).