Regardez-le dans les yeux
Finir sa journée par une réunion assommante… 6 nanas au rimel chancelant et le toujours trop jovial Sylvain pour déterminer l'intitulé du futur projet d'études. Il est dans ce type de réunion une question récurrente et inévitable, cette fois-ci sortie de la bouche de Sylvie Le Floch : " est-ce qu'il vaut mieux mettre en avant la notion de " consommation du citoyen urbain " ou " d'urbanité du citoyen consommateur " ? ". Ouaif, Sylvie, ma fille, il est 18h56 et la plupart des personnes présentes aurait bien profiter de cette dernière semaine des congés du DG pour ne pas traîner nuitamment en ces lieux. Bref, tout le monde a envie de se casser et quand Sylvie Prioux (une autre) relance le débat, les visages s'obscurcissent. Personnellement, je prends le parti d'afficher ostensiblement mon désarroi et de faire la gueule en matant ailleurs. Ca tombe bien puisque quelqu'un a eu la louable initiative d'ouvrir la porte qui donne sur le couloir (relatif odeur de chacal quand on entasse trop de monde dans une petite salle). Un bruit de claquement attire mon attention vers l'extérieur et je vois sortir de son bureau, voisin de notre salle de torture, l'athlétique Jean-François Lenoir. Je ne me démonte pas et opère le reflex imparable dès que Jean-François s'éloigne en marchant d'un endroit ou je suis postée : je lui mate le cul. Car Jean-François a un beau cul, et pour ainsi dire le plus beau cul de l'étage. C'est vrai qu'il a peu de concurrence dans cet environnement ultra féminisé et où les seuls spécimens masculins donnent dans le gras du bide, le derche ramolo et le faciès bouffi. Parfaite occupation quand on s'emmerde en réunion : mater le cul de Jean-François qui se dirige d'un pas lent et un peu lourd vers le photocopieur. Et là, instinctivement je me tourne vers mes collègues affalés, et je constate que TOUT LE MONDE mate le cul de Jean-François Lenoir. Les filles, toutes ces Sylvie et Isabelle, célibataires ou divorcées de 30 à 46 ans qui n'en voient pas tous les jours des beaux fessiers d'homme, et Sylvain, qui, dès qu'il s'agit d'un cul masculin, n'est pas en reste.
Alors merci DG d'avoir embauché Jean-François parmi une cohorte de candidats plus habilités que lui. Merci au CE de lui avoir obtenu des super prix pour reprendre simultanément le squash, le vélo et la natation (beau cul, abdos et torse de rêve). Et merci au mois d'août pour l'autoriser, pour quelques jours encore, à venir bosser dans ce jean un peu près du corps. Ca nous a sauvé la journée.
mardi 2 septembre 2003
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