mercredi 1 avril 2009

Home sweet home motha fucka

Mon délicieux tajine d’amour et moi avons déménagé chez nous ce week-end. Chez nous, enfin, et au prix d’un endettement délirant, mais avec la joie de poser ses petites affaires sur son parquet qu’on a fait teinter à la couleur qui nous plait et devant le mur peint d’un beige rosé dont on rêvait. Une fois ces foutus cartons tous déballés, il ne restera que du bonheur, comme on dit dans les émissions de télé pourraves.

Justement, la télé, on l’a pas. Nos amis de Neuf, il leur faut 3 semaines pour faire République - Daumesnil, alors que même sur les mains, j’arriverais plus vite. Du coup, nos soirées se passent à épuiser nos DVD et en particulier la saison 7 de The Shield dont on enchaîne les épisodes, de plus en plus tordus et violents.

Donc mon Sir Lawrence en C5 et moi, en fait de s’installer dans le pépère 12ème, on a l’impression de vivre au milieu des gangs de chicanos qui se canardent la gueule en insultant leurs génitrices. Comme si on habitait au dessus de chez Vic MacKey.

lundi 23 mars 2009

Le Président qu’on le comprend

Les gens y croivent que c’est facile d’ête Président. Bah nan. Tu fais pas comme tu veux, t’es jamais tranquille quand t’es sur Paris, même pour aller au coiffeur.
Les journalistes y font rien qu’à critiquer parce qui connaissent pas comment qui parlent en vrai, les Français. Alors que not Président, il sait tout bien comment qui faut faire pour qu’on comprenne bien qu’est ce qui dit.

mardi 20 janvier 2009

Communication virale

Il aura fallu qu'un vilain virus grippal me tombe sur le râble pour que je vienne traîner mes guêtres ici. C'est la gerbe qui me fait écrire, en gros. Et l'incapacité à me tenir debout devant mes vitrocéramiques plus de 10 mn, sinon je serai en train de faire frire un truc dans mon wok.

Pourtant aujourd'hui est un jour sans obus et un Président noir vient de prendre les rênes d'un pays historiquement ségrégationniste.

Mais ça ne m'aurait pas suffit à tapoter un post si je n'avais pas été collée à mon canapé.

Pour fêter la trêve à Gaza et l'intronisation d'Obama, j'aurais fait des muffins.

vendredi 18 juillet 2008

Lost in Translation

Tiens, plutôt non je ne vais pas m’étendre sur mon âge, ce serait trop bête de se gâcher bêtement le début de week-end avec ça.
L’autre truc qui me turlupine en ce moment, c’est la mise au point d’un timing de ma semaine pour vivre pleinement dans mon nouveau quartier. A vrai dire, je suis un peu comme une expatriée, une habitante du XVème contrainte de s’installer à Boboland et mettant tout en œuvre pour perpétuer son mode de vie.
Pas simple quand on sait qu’à proximité de République il n’y a ni parc ou jardin, ni poissonnerie, ni marché de petit producteur. A la place, on a la rue de Bretagne, aberration criante en ces périodes de crise du pouvoir d’achat. La rue de Bretagne, Champs-Elysée du Boboland parisien, abritent des commerces coquets, teeeeellement sympas, teeeeellement typiques…c'est-à-dire en toc, redessinés à la mode bobo du Paris-comme-on-voudrait-qu’il-soit. Le cours du merlan et de la robe en soie sont également aberrants et le marché des Enfants-Rouges est un centre-commercial qui ne dit pas son nom. Sinon, on a aussi le Boulevard Richard-Lenoir qui fait à la fois office de terrain de sport et de succursale de Rungis, ni l’un ni l’autre n’étant très convaincants dans leur registre.
Alors, faute de mieux, je cours dans le XI, à l’heure où s’éveillent les junkies, mais pour le marché je feinte : je fais parfois un petit détour du chemin de mon travail chéri pour faire le marché Saint-Charles, avec son fromage de chèvre du Monsieur et son poisson à moins de 10 euros le kilo. Surtout que je suis une star là-bas : la seule cliente du matin qui affiche moins de 72 ans au compteur.
Toute bobo que je suis, et je ne vais pas prétendre ne pas en être, je regarde mon nouveau quartier d’un œil goguenard, j’en prends ce qui m’arrange (un très bobo bio) et je le fuis pour retrouver un semblant de vrai vie ailleurs.

La prochaine fois, je vous parlerai de l’audacieux business model des magasins de fringues de la rue Charlot, avec une robe et un sac à vendre (très cher, c’est obligé)…

jeudi 17 juillet 2008

Pistache-café dans un cornet

En cette fin juillet, alors que tout le monde pense « tongs et plage », je suis déjà projetée dans la rentrée par la force des choses. Un pied dans l’avion mais la tête en fin septembre.

Il sera trop petit cet été, débuté le week-end dernier par une première sortie du maillot, mais remis entre parenthèse pour 3 semaines intensives de bureau. Je n’ai pas le privilège des lézards de juillet qui facebookent à gogo pendant que le chef se dore la pilule à Palavas. Juillet, c’est un peu mon pic de l’année, comme les marchands de glace et les maîtres-nageurs-sauveteurs. Et la fin d’août est encore pire, alors que d’autres s’échangent leurs photos de coucher de soleil derrière le phare et comparent leurs piqures de méduses, je déploie tous les moyens de communication modernes simultanément (c'est à dire que je mail en téléphonant pendant que je sms).
Pas de bol, j’ai un boulot de l’été. Enfin pour cette année encore, après il se pourrait bien que je fasse le même au printemps.

Au prochain épisode, je vous parlerais du grand tabou d’aôut : mes 3xxx ans…

jeudi 26 juin 2008

Pendant ce temps, à Veracruz…

… la vie a suivi son cours. En même à Paris d’ailleurs.
Ces derniers mois,
j’ai emménagé avec ma corne de gazelle d’amour,
j’ai considérablement amélioré mon imitation de Christine Albanel,
j’ai gagné une WI dans un concours de coma éthylique (enfin j’ai cru, le lendemain on m’a raconté que c’était un cadeau de crémaillère, mais je n’ai aucun souvenir de cette prétendue soirée),
je suis passée par différentes manies alimentaires (période œufs et curry, période thon sous toutes ses formes, période cucurbitacées et maintenant période ricotta et Saint-Moret),
je me suis achetée 7 robes (minimum, j’en oublie peut être),
j’ai arrêté de boire (suite à l’étrange arrivée de cette WI),
j’ai totalement sombré dans l’addiction au Coca Zéro,
j’ai découvert que quelqu’un pouvait déjeuner chez toi et à table sans jamais te parler ni croiser ton regard.

Et là, j'attends que le temps coule, à m'affairer dans mon petit bureau qui commence à me sortir par les yeux. Mais rien ne changera tant que je ne saurai pas ce que je veux faire quand je serai grande.

mardi 18 mars 2008

Dans l’agenda du Président

Décembre 2007, programme de la semaine
- Dîner chez Régine avec Rachida pour préparer la méthodo sur réorg tribunaux. Lui demander où elle a eu ses stilletos.
- Faire le 20h de TF1 : demander à Martin (Bouygues) de remplacer PPDA par Cauet (plus funky)
- RDV avec le Pape : penser à envoyer SMS à Carla et Adrianna pour vérifier dispo ce week-end
- Demander à mon tepo Martinon de se faire photographier pour Gala (ça va plaire à Neuilly)
- Envoyer chèque pension alimentaire à Cécilia + cadeau au petit Louis
- Départ en week-end à Saint-Trop avec Carla (ou Adrianna, selon dispo), dans l’avion de Bolloré
A bord, dégustation Pétrossian et concert live de Faudel
- Shopping chez Ray Ban et Rolex pour faire chic
- Soirée Roederer à la Voile Rouge

Mars 2008, programme de la semaine
- Dîner au Flunch de Montereau-Fault-Yonne avec Yves Jégo pour préparer la méthodo sur réorg du prix des nouilles à Auchan. Lui demander où il a eu sa Xantia Picasso d’occas.
- Faire le 20h de TF1 : demander à Martin (Bouygues) de remplacer PPDA par Roger Gicquel (moins funky)
- RDV avec les maires UMP réélus : penser à envoyer SMS à Gaudin et Juppé pour vérifier dispo
- Virer ce petit trou du cul de Martinon (ça va plaire à Neuilly)
- Demander remboursement de la pension de mars au mari de Cécilia + idem financement études supérieures à ce petit con de Jean
- Départ en week-end à Colombey avec Tante Yvonne, dans la DS
Arrêts sur la route devant les monuments aux Morts pour lever les couleurs et prier le petit Jésus
- Shopping chez Gémo et Chaussland pour faire cheap
- Soirée scrabble devant la cheminée