vendredi 16 janvier 2004

Comment l'éviction d'un entraîneur de L1 aurait pu commander le reste de mon existence…

C'est difficile de communiquer au sein d'un couple… Non , je déconne… C'est impossible de communiquer avec un mec… et plus il y a des problèmes moins le mâle viril accepte de s'abaisser à ouvrir son cœur et à faire part de sa compagne de chaque jour de ce qui l'accable… Pas des pédés…Pendent ce temps, l'amour part en couilles… mais l'honneur est sauf : tel le prisonnier politique sous la torture, sous la menace des larmes féminines, l'homme n'a pas parlé…

Mais même désespérée par ce fossé qui se creuse, à bout de force, face à un mur de silence et d'indifférence, on n'abandonne pas… Passage à l'action en rentrant du boulot : " il faut qu'on parle ". Tout est près, trois jours à se torturer pour savoir quoi lui dire, quoi lui proposer pour que ça aille mieux, et pour être prête, s'il le faut, à prendre les décisions qui font mal… qui changent le court de sa vie…

ET C'EST CE SOIR LA QUE CHOISIT BOUCHET POUR VIRER PERRIN ! ! !

Depuis le temps, que ça couvait, le président de l'OM aurait pu m'épargner ça…
Ce qui m'a sauvé, c'est que l'annonce a été faite au J.T. pendant que mon peu loquace supporter de l'OM était à la cave…
Sinon, je pense que ma vie entière aurait pu basculer. On est peu de chose.