lundi 5 juillet 2004

Chaleur tournante

C’est grâce à une expédition chez Darty que je me sens enfin une femme accomplie. Ca y est, j’ai un four. Un pti four, normal pour un pti appart. Mais comme l’avais médisement affirmé M. PaCa lors de mon épique déménagement, cette fois c’est sûr : j’ai bien la cuisine à Joël Robuchon. A moi les petits pains Picard, chaud et croustillants, le matin où la flemme vous empêche de se traîner jusque chez le boulanger. Les pizzas, les gratins, les cakes, les tartes, les clafoutis vont faire leur retour en force dans ma vie. Je me sens revivre.
En plus, j’ai pas pris une merdouille : mon four, il fait grill ET tournebroche. D’ici pas tard, je sens que je vais être envahie de pulsions tournebrochesques et que je vais me voir dans l’obligation physique de faire tourner une quelconque volaille dans cet appareil. Sinon, convulsions.
Inauguration en grande pompe, vendredi prochain. Après 4 dates annulées soit pour cause de mariage de la filleul de la nièce du grand-oncle de Dadou dans le Bas-Poitou soit, parce que, exceptionnellement personne ne se mariait chez les Dadou mais tous les autres avaient piscine, j’ai fini par ARRETER une date pour ma putain de crémaillère. Le concept festif de départ était « Cocktails et musiques pourries pour bouger son corps », agrémenté dernièrement d’un concept gastronomique « fête foraine », sandwichs merguez sur le balcon, frites au four, gaufres et beignet. A l’annonce de ce programme, Madame Presko-Jones, la porte de son bureau de son cravail-palace grande ouverte me répondit : « Mojito-frites, ça va pas ensemble, on va vomir… » Bah oui, ptet, mais ça aussi c’est dans le concept, mais pas sur le revêtement coco, svp.