Vaness maniak
Tandis que j'essaie péniblement d'écrire quelque chose d'intelligent à une personne plutôt intelligente, quoique recherchée par les forces de l'ordre pour défonçage de chauffard irascible en milieu (très) rural, il a un vieux à la télé qui ne peut pas faire une phrase sans parler de Vanessa Paradis. Il en parle à sa femme, tout le temps, c'est pathologique. Devant la télé, il compare tout à Vanessa, chanteuses, actrices, boîtes de Whiskas... Il est barjot. Au marché, il parle de Vaness aux commerçants, entre carottes et poireaux. Chez le marchant de journaux, il lit tout le magasin, de Biba au Chasseur Français en passant par Union (alors qu'elle ne mange pas de ce pain là), pour trouver des infos sur Van. Il a dévissé grave Papy. 72 balais, et il cause que de Vanessa Paradis, 24 sur 24. Mémé a envie de le tuer et d'envoyer son cadavre découpé en morceaux par colis postal chez les Depp. Déjà, elle lui a ruiné ses posters qu'il avait foutu partout dans le joli living vert pipi, au dessus des napperons (le jeté de canapé est en imitation tigre, c'est dire si la tronche de la Paradis pourrissait la déco). Mais le vieux fou, Léon, de son pti nom, il les rachète imperturbable. Avec le DVD de « Noce Blanche » qu'il a vu 200 fois. Etonnant.
Même quand je lisais « OK ! », j'étais pas si excitée avec Duran Duran, et c'était en 1985, j'avais 60 ans de moins que ce monsieur. Je pense que cette fixation a un caractère libidineux. Beurk... Enfin, comme moi avec Duran Duran (Beurk... tiens je vais encore recevoir des mails insurgés comme à chaque fois que je vanne sur Duran Duran et Sébastien Folin, les deux sujets qui vous agitent).
mardi 30 novembre 2004
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