jeudi 16 décembre 2004

Philosophie de comptoir
des Bains

Un gars, deux filles collés au comptoir d’une boîte parisienne. Ca sent la déprime de fin d’année à plein nez.
Conversation sur le parrainage d’un enfant. Avoir un repère dans sa vie, quelque chose de constant, que l’on a choisi et que l’on va faire durer. Un engagement. Un truc qui te fait te lever le matin et qui t'aide à t'endormir le soir.
Faute d’engagement dans un couple, faute d’un enfant à soi, faute d’engagement vis-à-vis de l’enfant d’un autre, il reste quoi… un blog ? C’est pas beaucoup mais c’est déjà ça. On va dire.

Autre sujet de discussion devant du Champagne trop cher, tirer un bilan de son année et se donner des objectifs pour la suivante.
Pour ce qui est du bilan, faut-il attendre le 31 décembre ou le faire au quotidien ? Parce qu’un bilan annuel de fin d’année, ça peut être lourd, très lourd. Surtout quand on est en mal de légèreté.
Et pour les objectifs, nous sommes au moins d’accord sur quelque chose avec notre JCDS (Jeune candide déprimé et en manque de sport) préféré : petits, les objectifs. Reprendre le sport, se mettre au yoga ou à la peinture sur soie, partir en week-end à Berck-Plage, découvrir ses zones érogènes les plus cachées...
Parce que pour le reste, évitons les objectifs. Le hasard se charge de nous les foutre en l’air.