lundi 27 juin 2005

La phrase qu’on pense mais qu’il ne faut pas prononcer à voix haute

Hier après-midi, Carrousel du Louvre. Heureusement que ma promenade dominicale est solitaire sinon sortait de ma bouche cette déclaration édifiante :
« J’aimerais bien habiter chez Résonances… »

Quoi ? C’est bien Résonances... Il y a une cuisine avec de quoi manger, une salle de bain où on peut se laver et se masser un peu partout, une chambre/séjour avec plein de trucs qui sentent bons. Et puis même si la cuillère à miel, ou à œuf, ou à melon, n’est pas foncièrement indispensable, elle contribue à peu de frais au sentiment de plénitude éphémère du célibataire en recherche de compensation par la consommation.