mardi 6 juin 2006

Appel à une Journée de solidarité envers les jeunes

Hier, comme pas mal de monde, j’ai participé à la Journée de solidarité envers nos amis les vioques. Pour plus qu’ils crèvent de chaud.
Histoire de rééquilibrer la balance, je lance un appel à nos anciens en faveur d’une Journée de solidarité envers les jeunes.
Cela consisterait en une journée d’effort intense de la part de nos aînés de l’âge d’or. 24h dans l’année, ils cesseraient de nous briser les noix avec la météo, si déconcertante soit-elle, avec leurs polyarthrite du genou, si douloureuse soit-elle, avec la France qu’elle est plus ce qu’elle était, surtout si c’est pour incriminer les pas-nés-chez-nous. A partir de ce socle commun, les plus volontaires pourraient prolonger la solidarité jusqu’à, très exceptionnellement, ne pas aller à la Poste, rien qu’une fois l’an. Et même, on peut rêver, ne pas descendre à Franprix acheter son Ron-Ron pour Mickey à 19h30, jusque quand nous on sort du bureau et qu’on espère s’acheter son jambon-purée du soir en moins de 30 minutes. Notez au passage que je m’étonnerais toujours qu’autant de félins soient baptisés Mickey, alors même que Mickey le vrai (si je puis dire) est une souris.
On n’ira tout de même pas jusqu’à leur demander de ne pas bousculer tout le monde en montant dans le bus, juste pour avoir la place dans le sens de la marche. Solidarité n’est pas sacrifice.