La vie comme à Périgueux
Ce midi, comme hier, je suis rentrée déjeuner chez moi. La belle affaire pour toi qui vit à Montélimar ou Saint Nazaire… mais pour le Parisien, rentrer manger le midi est une vraie rareté. Et moi je peux, grâce à mon nouveau chez moi à 15 mn de mon entreprise plus que jamais nommée « Fais le avec tes doigts S.A. ».
Telle l’habitante de Périgueux, vers 12h30 je me mets en chemin et je saute dans le bus. Mais sans m’arrêter au pain (trop de monde et j'ai des Wasas). Dans le hall de mon immeuble, je croise la délicieuse Mme Ramirez, qui immanquablement fulmine contre tous ces petits cons de 8 ans qui font de la trottinette sur le joli carrelage, vous vous rendez-compte... Je compatis. A mon étage, je salue la nounou des voisins en plein frichti, je rentre et j’allume la 2, impatiente de retrouver ma nouvelle amie Françoise Laborde (parce qu’Elise Lucet, elle est en cloque). Le temps que chauffent mes MAGNIFIQUES plaques vitro, j’ouvre les factures ou je finis la vaisselle de la veille que mon amoureux et moi avons abandonnée au profit d’activités plus épanouissantes… Je me fais un plateau télé devant le Journal de 13h, que vraiment c’est pas le même que le nôtre, nous les gens du soir. Y’a même une interview molle de gens qui ont le temps, pour des gens qui ont le temps aussi. Tous ces Périgour…dois qui se font une tisane ou mâchouillent un Mentos avant d’y retourner.
J’ai encore le temps de ranger les fringues qui traîne avant de reprendre mon très cher 62, gavée de mémé, tellement affairées qu’elles en ratent "les Feux de l’amuuur". J’arrive au bureau totalement dépaysée et j’ai l’impression de commencer une nouvelle journée.
Pas comme un connard de Parisien.
Tout bonnement étonnant.
mardi 13 février 2007
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