Le comble
Ca serait vraiment un comble que je sois triste parce que cette boîte de merde change de locaux. Si j’arrive à pleurer quand je passerai le seuil de ce lieux moche et puant pour la dernière fois, je serai vraiment totalement ridicule.
Le problème est que j’espérais bien franchir la porte une dernière fois en disant au revoir à tout le monde pour aller me faire voir ailleurs (moyennant une très modique augmentation de salaire). Mais là, c’est juste Bôcravail, ailleurs qu’à Bôcravail. Bôcravail sous les dorures et les moulures. Avec les mêmes cloportes, mais des poubelles de bureaux design. Voilà qui va changer ma vie.
C’est juste de la nostalgie. Pendant 6 ans et demi, je serais venu là tous les matins ouvrés et maintenant, il faudra que je fasse gaffe à pas partir en bus dans le même sens. Ce serait con de me retrouver devant les ex-locaux (dévastés) de le Bôcravail.
J’avais 23 ans quand je suis arrivée et je ne pensais pas (ah ça non !) qu’à bientôt 30 ans j’y serais toujours. Heureusement qu’aucune voyante ne m’ait prédit un truc pareil (ça risque pas, je ne fréquente pas ces personnes) sinon, j’aurais pris mes jambes à mon cou tout de suite. Il aurait peut être mieux valu, en même temps...
mercredi 16 avril 2003
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