jeudi 3 juin 2004

He’s my girl
Vendredi Vendredia


Apparemment, le pti Vendredi serait une petite Vendredite. J’en vois déjà qui dise : « poouh l’autre, elle sait même pas reconnaître le sexe des chats ». Ouais, ben le dernier qui a mis en doute ma capacité à distinguer un pipi d’une quéquette chez le félin est l’heureux propriétaire d’une chatte qui s’appelle Hercule… Alors… Précisons que, pour le genre humain, en revanche, je m’en sors pas mal.
Mais les ptis chatons ont tous une proéminence sur le bas ventre qui peut, soit laisser deviner une future paire de couilles (tiens, j’ai dit couilles, ça faisait longtemps), soit un appareil urinaire femelle en développement. Pipi ou quéquette, au début, même combat.
Donc, Mademoiselle Vendredi (à confirmer quand même le véto a un petit doute, il se pourrait encore qu’il ne soit pas celle que l’on croit) est en pleine forme dans son auboise demeure, puisqu’à mon grand regret, je n’ai pu l’installer dans mon titapart. Trop cocole : j’ai un travail le jour et des allergies la nuit.
M’étonne pas en même temps que ce soit une fille (là le lecteur fidèle s’attend à une tirade vengeresse sur le genre masculin… que nenni). Elle est fort dégourdie, culottée, douce, pleine d’amour, et surtout, elle sait parfaitement jouer de son charme. Vendredi a créé l’événement dans la salle d’attente du véto, avec sa petite gueule d’ange et ses yeux morts d’amour. Ptite garce. Pouvait pas être un mâle.
En attendant, et afin de faire face à la jalousie de son gros matou Charlie, terré dans la buanderie depuis 4 jours que Vendredi fait son intéressante sur les coussins du salon, ma mère s’est lancée dans une entreprise de rapprochemment des congénères félins par la voie olfactive. « Plus besoin de Séphora » m’a t-elle dit « j’me parfume au FeliFriends ».
Quand il faut, il faut.