mardi 27 juillet 2004

Avec la sauce aussi...
plus private joke, tu meurs

On m'a demandé de me soumettre à un portrait chinois. Je m’exécute et je vous soumets. Edifiant…

Si j’étais, une saison
L’été, car comme toute plante j’ai besoin de ma photosynthèse pour survivre. M'enfin ici c'est Paris en pleine mousson..
Si j’étais, un pays
La France, Monsieur, La France ! Pour sa diversité. Et je suis un peu cocardière, il faut bien l’avouer.
Si j’étais, une ville
Venise, même sans les gondoles. L’endroit le plus magique que j’ai vu. La préservation d’un héritage, une lumière sans pareil, le Spritz (Proseco, Campari, aqua frizzante), la gelateria Nico, la dolce vita pour de vrai (sauf Allemands en short devant San Marco).
Si j’étais, un lieu
Callelongue au bout de Marseille :
“ Quand je veux être cool moi je m'en vais au Frioul
Quand je veux voir plein de gens je m'en vais aux Catalans
Quand le temps se fait mauvais je vais à l'Abri-Côtier
Et quand je vais au bout du monde je m'en vais à Callelongue. ”
(“ Qu'elle est bleue ” Massilia Sound System)
Si j’étais, un lieu de vacances
La Corse, la mer, la montagne, tout ce qu’il y a de plus beau sur terre. Des gens vrais et des cochons pas mauvais en salaison.
Si j’étais, un animal
Un chat, indépendant et câlin, roublard et charmeur. Mon animal fétiche (allergène malheureusement)
Si j’étais, une fleur
Une jacinthe, une fleur toute simple, qu’on ne coupe pas, qui embaume la maison et qui fleurit en hiver par pur esprit de contradiction avec ses copines les autres fleurs.
Si j’étais, un dessert
Une panna cotta, un dessert très doux, blanc immaculé. Avec le coulis de fruits rouges qui apporte la pointe d’acidité. A peine gras (burp)
Si j’étais, un plat
Spaghetti alle vongole : simplicité et sophistication mélangées, avec plein de petites herbes qui reste entre les dents, de l'ail et une bonne dose de piment dans le vin blanc (une sorte de rêve éveillé). Seule réserve : roulage de pelles déconseillé après.
Si j’étais, un bruit
Un rire. Hurf hurf hurf !
Si j’étais, une couleur
Blanc, neutre, universel.
Si j’étais, une pièce d'une maison
La cuisine, foutoir, convivialité et bonnes odeurs.
Si j’étais, une partie du corps
La main gauche, moins indispensable que la droite mais bien pratique quand même (personne ne pense à des cochonneries).
Si j’étais, un instrument de musique
Un piano, les notes viennent toutes seules mais bien en jouer requière un vrai talent. Que je n’ai pas.
Si j’étais, un livre
Jim Harrison, “ Dalva ”. Sauvage et romanesque.
Si j’étais, un mot
Liberté, pour qu’on écrive mon nom.
Si j’étais, une fête
Un anniversaire où l’on réunit toutes les personnes aimées. Avec du Champagne (hips).
Si j’étais, un évènement
La Coupe du Monde de foot : l’événement le plus regardé au Monde. Une communion de toutes les cultures autour du foot... c’est à dire 22 débiles en short. Oui, je sais… mais j'aime ça !
Si j’étais, une époque
Ici et maintenant. Y’a pas mieux, non ?
Si j’étais, un dessin animé
Shrek : drôle et tendre (et vert)
Si j’étais, un héros de fiction
Amélie Poulain, faiseuse de petits bonheurs, héroïne simple.
Si j’étais, un héros de l’Histoire
Une héroïne de préférence. Une femme morte pour ses idées, Danièle Casanova, résistante morte en déportation ou Emily Wilding Davison, la suffragette qui s’est jetée sous le cheval du roi Georges V au Derby d’Epson en 1913 pour faire reconnaître le droit de vote des femmes britanniques. Couillues quoi.
Si j’étais, un humoriste
Pierre Desproges, libre, cruel et noir (et mort, mais bon)
Si j’étais, un film
“ La Leçon de Piano ” ou “ Thelma et Louise ”, des histoires de femmes qui vont au bout de leurs désirs, pas filmés avec les pieds en plus.
Si j’étais, un feuilleton
Friends, “ So no one told you life was gonna be this way …but I’ll be there for you ”. 10 ans de nos petites vies qui se sont achevées.
Si j’étais, un acteur
Georges Clooney ou Johnny Depp et je me ferais beaucoup d’effet ! Mecs cools, qui tournent ce qu’ils veulent et produisent ou réalisent eux-mêmes. A poil…
Si j’étais, une actrice
Karine Viard, une vraie actrice, pas une bimbo, ni une pseudo-intello du show biz français (je ne citerai pas de noms).
Si j’étais, une chanson
One, U2. “ We’re one, but we’re not the same ”.
Si j’étais, un album
Grace, Jeff Buckley, sombre et beau. Œuvre de jeunesse et testament à la fois. Pas fun, c’est sûr…
Si j’étais, un groupe
Pearl Jam, ma préférence entre tous, énergie et mélodie. Cobain est mort, les autres sont séparés et Pearl Jam is “ still alive ”.
Si j’étais, un chanteur
Yves Montand, un interprète véritable, un showman (un chaud-lapin aussi, mais c’est pas la question).
Si j’étais, une chanteuse
Madonna, inépuisable, dominatrice, intelligente. La seule artiste que je suive depuis mes 12 ans (pas hier donc).
Si j’étais, une radio
Je changerais tout le temps de station, c’est ce que je fais !
Si j’étais, une citation
Paul Nizan : “ J'avais vingt ans; je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie ”. Manifestement, c’est 30.
Si j’étais, une qualité
La tolérance, pas facile tous les jours.
Si j’étais, un défaut
La gourmandise, un petit défaut qui fait du mal aux hanches.
Si j’étais, une voiture
Un grand monospace rempli à ras bord de gens, enfants, animaux, bagages, sandwichs,... on the road again.
Si j’étais une danse
La salsa, langoureux et dynamique. Mais je danse comme une patate.

La maison prend les tickets restaurant mais ne rend pas la monnaie.