lundi 21 février 2005

Abdo-fechiers

Ce post commence par un mot : Aïe. Celui qui a ponctué mon week-end. Conséquence d’une grave crise de sport survenue la semaine dernière. Crise cyclique et cette fois intervenue concomitamment avec le garçon surnommé ici M. Nike. Enfin maintenant, c’est plutôt M. Ni-Ke, Ni sur la fesse gauche, Ke sur la fesse droite. Joli survet au demeurant.

Profitant de nos derniers mois d’abonnement à Tip Top Gym, nous voilà lancés dans un programme sportif vespéral qui tue sa race. Mardi, abdo-fessiers, suivi de stretching, dans mon Tip Top Gym à moi. Mon commentaire : bien, sympa, enfin quand le prof a suggéré que nous puissions toucher nos pieds avec nos didis des doigts, le tout jambes tendues, j’ai bien ri. Arf arf arf ! Ah, c’était pas pour rire ?

Mercredi, mon compagnon de souffrance m’a lâchement lâché, j’en ai profité pour me reposer un peu sur un stepper (c’est inepte comme activité) et j’ai enchaîné avec une bonne séance de sauna, histoire d’éliminer les toxines, parce que j’en avais accumulé des toxines. C’est même pour ainsi dire mon plat préféré.

Jeudi, abdo-fessiers seulement, et heureusement, parce que dans son Tip Top Gym à lui, c’est pas de l’abdo-fessiers de… enfin si… enfin j’me comprends. Dès que le prof ne regarde plus, ça tire au flan, on se marre bêtement et je vous mets au défi de faire des abdos en rigolant.

Vendredi, final en beauté. Abdo-fessiers, enfin ce qu’il en restait, suivi de Body Pump. Du soulevage d’haltère plus ou moins lourde en rythme. Comment vous dire ? Les exercices, c’est pas de la tarte. Certes. Le rythme est fort soutenu. Certes. Mais là n’est pas le problème. Le problème, c’est cette abominable musique techno digne du pire des Macumba Night, balancée très fort dans tes tympans, et agrémentée des glapissements d’un prof surexcité. Ce garçon aime son métier, c’est évident, ça lui permet de se trémousser sur sa musique favorite (ah oui ?). Mais est-ce vraiment nécessaire de pousser des cris d’hystéros en comptant « 1, 2, 3… » et tenter par là même de nous faire croire qu’à 3 c’est fini, alors qu’on recommence 30 fois le même exercice ? Et puis les mouvements, quand tu me les montres, tu pourrais ptet les faire un peu moins vite, non ? Parce que là j’ai l’impression de voir Gérard Majax qui essaie de la faire disparaître l’haltère. Et puis, non, je n’irais pas me préparer à ce cours ci en allant au cours de Body Truc, parce que je viens ici pour mon plaisir, aussi incroyable que cela puisse paraître, et je n’ai pas l’intention de passer mes journées ici, sauf si on me rétribue… mais j’y crois pas.

Le Body Pump, ça fait du bien, surtout quand ça s’arrête. Parce que, ça fait mal jusque dans des muscles inconnus, certes, mais surtout, c’est assis au vestiaire qu’on profite le mieux de sa migraine. Parce que l’organe qui souffre le plus, c’est le cerveau, farci de techno pourrie.
Forcément après avoir soulevé des machins lourds dans des positions de « grenouille » (selon mon camarade, merci, moi aussi je peux me moquer, bien que ce ne soit pas mon genre), j’avais mal partout. Samedi, mais encore un peu dimanche, monter un escalier était un supplice à cause de ces muscles dont j’ignore le nom mais que je situe parfaitement sur le dessus de la cuisse, légèrement sur le côté, là... Putain de ta race, ça fait mal. Et les bras, je ne raconte même pas.

J’ai finalement compris pourquoi le Ptit Ni-Ke voulait absolument me traîner à Body Pump. Je crois qu’il veut que je me prépare physiquement à assurer moi-même mon prochain déménagement (pas au programme pour l’instant). Parce qu’il ne veut plus jamais porter mon frigo dans mes escaliers.

Bonne nouvelle, à partir du 1er mars, cette méchante sportive se joint à nous. Ca va glousser dans le fond de la salle...