lundi 29 août 2005

Parce qu’il fallait bien revenir

Deux nouvelles incroyables : non seulement je suis revenue entière de mes vacances, mon avion ayant été un des rares à ne pas se planter ces dernières semaines, mais en plus, et exceptionnellement, je ne me suis fâchée avec aucun des amis à côté de qui j’ai posé ma serviette de plage. Dingue…

Pour tout savoir de ma semaine landaise à faire du golf 15 heures par jour, il faut se rendre chez cette charmante obsessionnelle, qui n’arrive plus à passer 10 minutes sans parler de swing ou de putting. Nous avons côtoyé pendant une semaine la fine fleur du djneuz qui met des « trop » dans toutes ses phrases, genre « ton bermud' Billabong, il est trop class’ » et qui mange essentiellement du sirop de glucose au petit dej (pas bon). Il y en avait qui suivaient le programme « mix un max », mais qui voulaient échanger roller contre n’importe quelle autre activité (jokary, belote coinchée, sévices corporels). Pendant ce temps, entre deux séances de practise, nous on suivait le programme « glande un max », sponsorisé par Keken, la bière qui "mousse un max", sauf quand nos jeunes amis venaient nous regarder de très près faire la sieste, amenant ma camarade à la conclusion suivante : « ils nous les pêtent… un max ». Des djneuz qui veulent pas faire de roller, qui ne connaissent pas du tout un fromage très bon avec un trait de bleu au milieu (oh Morbier, fromage inconnu et néanmoins savoureux…), qui ne picolent pas, qui ne fument pas de drogue et qui trouvent que le surf, « c’est une expérience mystique », ça rend presque heureux d’avoir atteint ses 32 balais (parce qu’en vrai, j’ai pas 22). Quand même, on s’est trop gondolées, un max…

A peine revenue, je suis repartie, direction le sud de l’Espagne, chez mon camarade ici nommé « le JCDS », « Mister Nike » ou autre sobriquet moqueur… Maintenant, c’est décidé, il sera désormais « El rey de la Sangria ». Malgré ses goûts musicaux déviants pour des chansons où l’interprète interpelle désespérément un certain « Martinez », puis tente de séduire une gourgandine en lui disant « j’sais pas qu’est ce qui se passe, t’as ce regard dans la face… », il est vraiment adorable le gars. Que certains veuillent noter que mon hôte me fit le grand plaisir de faire sonner son réveil, juste pour aller au pain pour mes tartines matinales, sans que j’ai à réclamer 2775 fois « t’es pas encore allé au pain !!! ». La semaine à Alicante fut particulièrement inactive, sauf pour le troisième participant au séjour, dont j’ai fait la connaissance et que je tiens ici à saluer pour sa gentillesse et sa sincérité. Sans oublier de signaler qu’il n’y en a pas tant que ça des élus qui écrivent leur programme eux-mêmes…ce que Jean-Luc a consciencieusement fait chaque jour, pendant que Toto Sangria et moi-même montions un projet de multinationale du calamar à la plancha. Je reconnais bien entendu le droit à certains d’entre vous (j’ai les noms) à ne pas aller lire le discours du candidat UMP qu’il est, mais allez quand même faire un tour sur son blog pour mieux connaître l’homme.

Et me voici de retour, dans mon entreprise qui m’attend désespérément… non je déconne, ils n’en ont rien à péter. Prête à affronter une nouvelle année que j’ai encore et toujours l’espoir incroyablement naïf d’espérer meilleure que la précédente, avec de l’amour, de l’amitié, du bonheur et des swings à 100 mètres avec mon fer 7. Alors… j’attends !