mercredi 15 novembre 2006

Quelque chose de Bree

Il paraît qu’il y a en moi un brin de Bree Van de Kamp. En bordélique. Même super bordélique par rapport à Bree. Le genre de Bree qui range pas ses affaires mais qui tolère mal la crasse, la cuisine industrielle et la mauvaise éducation des gens. Et même moins que ça.

Il est vrai qu’une miette émanant d’un quart de baguette et venant se poser sur mon revêtement sisal m’est intolérable. Il est vrai que je convulse à la vue d’un poil de barbe dans mon lavabo ou d’un déchet triable non trié comme il a dit M. Delanoë.

Il est vrai qu’un homme harassé de travail accueilli par une cuisinière en petite culotte affairée devant une marmite mijotante de poires au Muscat est un homme heureux qui dit des conneries.