jeudi 25 juillet 2002

Camarades,

J'ai du mal à m'y remettre, hein ? Surtout que je repars vers de nouvelles vacances dès jeudi prochain. Alors cet entre-deux, durant lequel je croupis sur mon siège de bureau, est essentiellement consacré à ma recherche d'emploi, désormais aussi fameuse que la Poule-au-Pot d'Henri IV.

C'est toujours difficile un retour de vacances, mais surtout là, dans cette chaleureuse et dynamique ambiance professionnelle qui anime ma petite entreprise (qui met les doigts dans la prise).

De quoi, je vais bien pouvoir vous parler ?
Ce qui est le plus amusant en vacances, c'est les rencontres, ou simplement les gens que l'on a croisés, qui ont partagé deux semaines de nos vies et que l'on ne reverra jamais (heureusement !).

Je pourrais donc vous parler
- de la Famille Tac-o-Tac TV (on n'a jamais cru qu'ils avaient pu se payer ces vacances : la mère, avec un look de concierge qui se néglige, la fille, qui a du être refoulée au casting de Pop Star avec la mention "trop vulgaire" et Mickaël, 10 ans, à un cheveu de l'obésité infantile),
- de Monsieur Marcel et Madame (lui, tronche de militaire en retraite, toujours vêtu de bermudas rayés, de chaussettes dans ses sandales et d'un chapeau mou ridicule ; elle, tête d'épouse de militaire en retraite, ce qui tombe bien, vêtue de chemises à fleurs bariolées et d'un affreux chapeau mou assorti à Monsieur Marcel, en outre, grand amateur de bons mots sur le foulard islamique),
- de la Famille Pierreafeu (ils sont venus à 15 et ça fait du bruit, surtout dans la piscine, ça fait ban de thons : Papy, Mamy, Papa, Maman, mais aussi, Tonton Paul, Pépère Gilbert, Tata Jeanine, et les enfants, dont une pièce rapportée, de Tahiti, de1m85 pour 90kg à ....14 ans, surnommé par nous Jonah Lomu),
- des deux putes de l'étage au-dessus (toi, tu t'habilles pour aller dîner, elles, elles se préparent à recevoir un Hot d'or, dans un pantalon blanc si moulant que tu peux leur compter les poils de la nouille à travers et avec un mini-bustier push up qui leur compressent les nichons en les remontant sur la clavicule... Résultat, elles n'ont réussi à se faire sauter que par l'employé grec du bateau de promenade qui sait juste dire en anglais "that's life !"

Mais ce ne sont plus que des souvenirs, et ça ne serait vraiment pas de bol si, eux aussi, étaient décidés à partir s'aérer à la montagne la semaine prochaine...