mardi 11 mars 2003

C’est l’heure de la galette de riz...

Forcément, les galettes de riz (et le Gerlinea pour mon voisin), c’est comme les oiseaux migrateurs : ils reviennent tous les printemps. C’est notre côté Biba « Le printemps arrive, dépêchons-nous de maigrir ». Car si l’hiver est la saison du feuilleté à la tartiflette (en vente chez Picard), le printemps est la saison de la galette de riz.

La journée type de printemps commence par un bon Taillefine 0 % avec une Cracotte nature, enfin normalement car Mon Homme a une fâcheuse tendance à m’acheter des Mamie Nova à la pistache ou au miel. C’est mal. Ils ont beau nous coller sur le paquet une vieille au sourire bienveillant, ce yaourt me veut du mal.

Vers 11h – 11h30, c’est l’heure de la barre de céréales, énergétique mais équilibrée, qui précède le fameux départ à la piscaille vers midi. 10 longueurs frénétiques, enfin, on essaye de nager entre les bans de mémères. Comme je dis toujours : « en Australie, ils ont la Grande Barrière de corail et à la piscaille, on a la Grande Barrière de mémères, qui font de l’aquagym au 10 mètres ». Aujourd’hui, il y en avait une à bonnet bleu gaufré (les pires !) qui faisait des entrechats en largeur, pendant que l’on essayait de nager en longueur (normal dans une piscine de 50 mètres). À un moment, forcément, on se retrouvait coincés derrière son gros cul au milieu du bassin.

Après la piscine, une bonne salade « des dames ». « Les dames », c’est les dames qui tiennent la saladerie (et qui fument trop), et comme elle est bonne leur salade, é ben on l’appelle la bonne salade « des dames ». Une grosse salade quand même, un pti yaourt et hop ! Parés pour dorm.... heu travailler devant l’écran tout l’après-midi.

Mais sur le coup de 17h – 17h30, quand tu sens la faim venir et que le Lion Peanuts apparaît en rêve éveillé à mon voisin, c’est là qu’intervient la salvatrice galette de riz. Ca n’est certes pas très bon, mais c’est pas dégouttant non plus, vu que ça sent rien. Rien. C’est un peu comme manger du polystyrène. D’ailleurs, un jour on bouffera directement du polystyrène. Au moins, quand je regagne mon logis, je ne me rue pas sur les produits de l’abominable Mamie, tous pleins de calories.

Vive la galette de riz !

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