mardi 19 avril 2005

La petite structure d’envergure nationale is back

Because je cherche du travail. Une certaine lassitude s’est installée, un désamour entre mon employeur et moi depuis qu’il ne décompte plus mes jours de congés parce qu’il ne s’aperçoit tout bonnement pas de mon absence. Je devrais me réjouir de ces RTT gratos, mais non… c’est humiliant. Mon inutilité en ces murs étant avérée, me voici légitimement déterminée à aller voir ailleurs. Donc, CV refait, donc cogitation sur des lettres de motivation chic et choc. Et c’est là que revient en fanfare le BoCravail, mon précédent employeur, passablement indescriptible mais que j’ai, un jour et dans un éclair foudroyant, baptisé « petite structure d’envergure nationale ». C’est tout à fait ça. Le qualificatif m’a plu immédiatement et dans ma grande bonté, j’ai daigné offrir le copyright à mes petits camarades également dans les starts. Et bien nous y revoici, la ptit structure et moi. Je me replonge dans ce passé pas très lointain et je détaille avec délectation ce que furent alors mes fonctions dans ce que nous appellerons plus familièrement entre nous « une petite boîte de merde qui se la pète ». Bien sûr, j’idéalise et je ne raconte que le racontable à ceux dont je voudrait qu'ils m'emploient, ce qui revient à occulter l’essentiel de mon activité d’alors : subir des chefs stupides et méchants et me fendre la poire avec les quelques êtres pourvus d’humanité peuplant les bureaux.

C’est étrange 2 ans après de recommencer le marathon de la recherche d’emploi. Enfin, ça démarre doucement, même pour un marathon. Les offres sont rares, les salaires dérisoires et mon english toujours pas fluant. Motivation au top en revanche… enfin, en vrai, ce que j’aimerais moi, c’est faire des bébés et des tartes aux pommes, mais pour candidater à ça, je ne vois pas à qui je pourrais écrire.