jeudi 21 juillet 2005

I feel stunning
And entrancing,
Feel like running and dancing for joy !



Ce matin à mon gentil bureau en pleine effervescence, comme d’hab, la petite assistante fantasmait devant des robes de mariées toutes plus quiches les unes que les autres sur Internet. Plutôt que de tenter de la dissuader de commettre l’irréparable avec son julot juste pour le plaisir de dégueulasser une robe blanche en essuyant par terre à la Mairie, pour une fois, je me suis prise au jeu.

Ce qui est fort amusant (hu hu), c’est que je porte aujourd’hui une authentique robe des années 50 à fleufleurs, légèrement accessoirisée pour faire moins gourdasse. Il en résulte que j’ai vraiment l’allure de Natalie Wood dans sa boutique de mariage. J’ai dit l’allure, parce que je suis sensiblement moins fraîche, surtout ce matin à cause qu’on me fait veiller tard et de plus, je suis encore moins portoricaine que ne le fut Natasha Nikolaevna Gurdin.

De ce fait, parfaitement dans le personnage, je parcours le couloir désert de mon entreprise de winners à pas chassés et en chantant avec l’accent hispanique de rigueur :
Such a pretty face
Such a pretty dress
Such a pretty smile
Such a pretty me !

Comme quoi la mode vintage a du bon, en dépit du look de fermière qu’on doit se traîner.

Pour compenser cette indéniable dérive dans le nunuche, j’ai filé à la librairie et je me suis offert le journal de Kurt Cobain en poche pour égayer ( ?) mes vacances.
And I swear that I don't have a gun
No I don't have a gun
No I don't have a gun.