mardi 16 avril 2002

De la dictature 2 ou les structures fermées pour jeunes délinquants ressembleraient un peu à ça....

On le savait déjà : le loft, c'est le triomphe du vide sur la matière. L'an dernier, nous avions assisté à nombre de non-évènements tels les épilations intégrales de Christophe, les siestes de Loana ou les pleurnichages avec Boubou de Steevy. La prod était occasionnellement parvenue à combler des espaces grâce à des activités (terme usité pour les écoles maternelles) nommés "défis". Au-delà de la nécessité d'occuper des humains afin d'assurer leur survie mentale (sujet que je connais je vous le rappelle), les défis nourrissaient d'autres ambitions comme le renforcement de la cohérence du groupe. Pour parvenir au succès de ces opérations, les lofteurs devaient se concerter, s'entendre, considérer et s'organiser. Motivation : gagner leur pitance hebdomadaire. Ils ont joué aux capitales du monde, ont fait Paris-Londres à vélo et du karaoké. C'était pas passionnant pour le téléspectateur, mais ça permettait aux lofteurs de rester propres. Pourtant, rappelons que les candidats de l'an dernier étaient tendres et frais comme de jeunes scouts en goguette en forêt de Fontainebleau comparés aux killers de 2002.

L'organisation d'un défi s'apparente à une tyrannie programmée de la psychopathe de Juan-les-Pins et de l'Alain Delon de circonstance (se trouve beau, content de lui, donneur de leçons, se prétend connu en Asie : bref, il ne lui manque plus que de parler de lui à la 3ème personne pour rejoindre l'ex-star du polar camembert au niveau du melon). Également prévisibles, le pétage de plomb de la grande échevelée, l'incapacité intellectuelle agrémentée de questions stupides du nain de banlieue, l'humour régional et insondable de l'axe "trienquileeeuuuuhhhhh" Narbonne – Mont-de-Marsan, la placidité des 2 mollusques (le gentil black toujours d'accord et le désormais fameux poisson mort), … Tous des grandes gueules (sauf les 2 narcoleptiques sus nommés), donc pas moyen d'en placer une. Organisation de défi impossible. Pas moyen de les faire s'entendre car ils ne peuvent pas se sacquer ces imbéciles. Si on ajoute à cela des physiques difficiles, c'est même pas sûr que l'on voit de la fesse malgré la libido exacerbée des protagonistes. Le grand couillon s'est déjà fait jetter par le poisson mort qui lui lançait des regards brumeux : "Pute-vierge, je me suis fait tèjeu "trienquileeeuuuuhhhhh"…"

On en vient à se demander si l'influence des 2 dictateurs n'est pas nécessaire pour sauver le loft de l'anarchie. Mais cela reviendrait à dire que seule la tyrannie peut contrer l'anarchie. Et nous tombons là dans les Sciences politiques, ce que nous nous garderons bien de faire. Question anarchisme dans le loft, ils ont l'éleveuse de rats qui s'y connaît.