mercredi 26 mars 2003

Lolita à vendre

Hier, en zappant sur cet évènement international qu’est Eurobest, j’ai découvert une petite pute qui se tortille comme une anguille dans une simili-barboteuse ras-la-boude et un pantalon qui lui rentre dans la raie : Alizée. C’est un concept. Elle a le profil « chanteuse teenager pour jeune public », mais avec un côté super salace. Voire vicieuse. C’est normal, c’est la protégée de Mylène Farmer. Je ne comprends pas que les parents d’Alizée la confient à Mylène Farmer, à qui, personnellement, je ne confirai pas mon hamster.

Alizée chante (mal) et danse (très mal) en faisant passer un seul et unique message : « je suis une gamine pas farouche, viole-moi ». C’est super chic et jamais vulgaire. Vous me direz qu’elle a 19 ans et qu’elle fait ce qu’elle veut. Mais il y a cet accoutrement d’écolière perverse associé à des regards de cochonnes, par en dessous. Et la référence à Nabokov qui va avec, des fois qu’on n’aurait pas bien compris que le concept Alizée c’est « très jeune et déjà salope ». C’est un hymne à la pédophilie.
Je ne parle même pas des paroles de ses chansons nulles : « c’est pas ma faute à moi (si j’ai déjà l’air d’une pute) », « j’ai la peau douce dans mon bain de mousse (et c’est 60 euros la passe) ». En gros, j’ai trouvé ma nouvelle copine et elle a un bel avenir dans le porno.

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