mercredi 17 novembre 2004

Tous mes ennemis sont là…

Le genre de truc qui m’arrive. Hier, 15h30, j’interroge mes patrons et collègues pour savoir c’est qui qui va au grand raout de la profession ce soir. Le truc où il faut se montrer et bien écouter tout ce qui se dit. Résultat : personne. Pas un qui se soit dit que ça lui ferait une belle occas de partir à 17h30… Trop de conscience professionnelle. Non, en fait, la réunion dure 2 heures, ça doit les faire chier de rater les nominations à la StarAc. Et moi donc…
Conclusion, je m’y colle. Super, justement j’ai mis ma mini robe spéciale « je montre mes cuisses », la tenue idéale pour fréquenter les hauts lieux de la République. Je vais encore avoir l’air d’une Pom Pom Girl en visite à l’Académie Française. Et me faire mâter les genoux par des vieux.
Je pars et j’arrive en catastrophe. En vlan… je tombe directo sur MON ennemi intime. J’en ai un, je le tiens bien et il est là. Of course, je me le cogne à l’accueil, dans l’ascenseur. On se déteste tellement que ça transpire la haine. On s’ignore cordialement et par conséquent, on ne s’assied pas côte à côte. Manquerait plus que ça.
Quand j’arrive dans la salle, je constate qu’en 8 ans de métier, je n’ai pas beaucoup d’ennemis, mais ils sont tous là réunis : en plus du psycho killer de l’ascenseur, il y a Juanita Banananovich, mon ex boss qui ne me porte pas dans son gros cœur et la super top conne avec qui je dois bosser chez notre principal associé et qui se prend pour ma chef en me saluant avec condescendance. Bref, les trois personnes les plus intolérables qu’on peut croiser dans ce genre d’endroit. J’ai vraiment du bol. Et, évidemment, mon ancien Pésident qui ne se rappelle pas qui je suis, me mâte grave, ce gros libidineux, tandis que je prends un air détaché.
Si c’est ça, je ne suis pas prête de re-sortir de mon bureau.